21 janvier 2021

L’uniformisation comme modèle suprême

Par Franck Buleux

L’exécutif nous impose des conditions de vie sanitaires de plus en plus drastiques : les libertés de se réunir, de circuler mais aussi les libertés d’opinion et d’expression ne sont plus garanties. Ainsi, il n’est plus possible de critiquer le régime politico-sanitaire (une « fake news » supposée vous interdit de toute présence sur les réseaux sociaux et vous montre du doigt à la manière d’un vulgaire Trump), voire de la mettre en cause (la question électorale ne fait même plus partie du débat, exit sine die les élections départementales et régionales prévues en mars prochain).

Le législatif n’a strictement aucun pouvoir dans la France de la Ve République, Constitution faite par et pour un seul homme en 1958 et modifiée par Chirac qui a mis en place, via un référendum, le quinquennat qui a, ainsi, réinitialisé la présidentialisation totale du régime. La crainte du retour à la IVe République a dû et su figer notre personnel politique… (si ce n’est que personne ne se souvient de cette période sauf pour en rappeler la fondation de l’Europe économique en 1957).

Et le judiciaire ? Le « troisième pouvoir » deviendrait le garde-fou des libertés individuelles face à l’hydre exécutif. Les juges, même ceux du très à gauche Syndicat de la magistrature (SM), deviendraient-ils les hérauts de nos libertés « de base » ? Un indice vient de se produire en matière de liberté d’arborer un autocollant marquant sa spécificité régionale sur sa plaque d’immatriculation automobile : en effet, si vous aviez pensé à coller un autocollant à la place du département actuel, c’est désormais interdit, a tranché récemment la Cour de cassation à la suite de la plainte des fabricants de plaques qui ont eu gain de cause. Ainsi, pour « circulation d’un véhicule à moteur avec une plaque d’immatriculation non conforme », l’amende est fixée à 135 euros, majorée jusqu’à 750 euros en cas de non-régularisation de la situation.

La Cour suprême en matière judiciaire nous interdit donc de mettre en valeur les léopards normands, la croix de saint Olaf, l’hermine bretonne, le cœur sacré vendéen, la croix occitane… Toutes ces représentations régionales dont les Français sont friands sur leurs plaques sont désormais interdites. Une simple disposition fiscale de plus ou un rejet de toute représentation identitaire ?

Interdits de sortir au-delà de 18 heures, ne plus pouvoir partager « un petit noir » ou « une mousse » au zinc, ne plus pouvoir arborer sa propre identité territoriale et ne parlons même pas de notre jeunesse estudiantine, obligée de se cantonner aux joies de l’écran (le distanciel vous dis-je…) plutôt que de partager, in vivo, soirées, cours et culture, notre vie sociale quotidienne est totalement réglementée.

Pour l’autocollant représentant une caractéristique régionale, le virus ne peut pas être mis en cause. Il ne servira donc pas, pour cette fois, de justificatif sanitaire. Le jacobinisme national, motivé par un autoritarisme politique au pouvoir depuis 2017, semble être la cause de cette nouvelle mesure. La France exprime donc son identité grâce aux plaques d’immatriculation normalisées des automobiles, véritables symboles de l’unité nationale, de l’égalité exprimée sous la forme d’un égalitarisme liberticide.

Il ne vous reste plus, avant 18 heures, qu’à retirer cette expression régionale que vous arboriez à l’avant et à l’arrière de votre véhicule. En France, beaucoup s’identifient en accrochant des « pendentifs de voiture » propres à telle ou telle communauté religieuse. Il paraît que ce type de décoration protège, non du Malin mais d’éventuelles détériorations matérielles du véhicule subies dans des quartiers dits sensibles (quartiers où le « petit Blanc » n’est assuré qu’en responsabilité civile, c’est-à-dire uniquement pour des dommages causés et non subis). Ce type d’identification du chauffeur du véhicule reste tout à fait légal, voire conseillé mais la représentation régionale sur une plaque ne l’est plus.

Ainsi, nos « trois pouvoirs » (je ne parlerai pas du « quatrième » représenté par les médias, soutien exacerbé et indéfectible du premier) rivalisent d’interdictions et de limitations de libertés individuelles.

Ce temps du renoncement porte-t-il en lui des germes de « résistance » ? On n’ose le croire tant la propagande (le fameux « quatrième pouvoir ») permet de diffuser aux « citoyens » la bienfaisance des normes adoptées par les élites.

Les élites, parlons-en. Je n’entends plus le politologue écrasant de supériorité Olivier Duhamel. Il est probablement parti en retraite, à 70 ans passés ? Non, il aurait commis des actes que la loi (et certaines morales, mais pas la sienne) réprouve. Il s’est démis (lui-même) de toutes ses fonctions. Il était « survolté » écrit Camille Kouchner, sa propre belle-fille, dans son livre « La familia grande ». Survolté à quoi ? À la défense des intérêts des Français ? Probablement…

L’observation de nos élites et la concentration des pouvoirs nous laissent à penser que le temps du renoncement ne peut pas être éternel et qu’un réveil national et populaire (pas seulement en France) ne peut être que la conséquence, in fine, de ce carcan politico-sanitaire encadré par l’expression médiatique. Deo gratias, comme on ne dit plus dans les cours de récréation. Acceptons-en l’augure.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :