Le wokisme est le nom donné au mouvement « woke » qui signifie éveillé en français, c’est avoir conscience des inégalités sociales et du racisme. Le woke cherche à conscientiser les autres.
C’est en 1860 qu’Abraham Lincoln faisait campagne en disant être « éveillé » concernant la question de l’esclavage. Le terme wokisme est né dès les années 1960 aux États-Unis dans les communautés Afro-Américaines, mais l’idéologie s’impose en 2013 avec le mouvement Black Lives Matter et son slogan « stay woke ».
Il se développe rapidement dans les universités américaines avant de toucher d’autres pays dont la France.
Il faut « rester éveillé » sur les discriminations par toutes les minorités, les personnes non Blanches, les personnes LGBTQIA +, les femmes, les immigrés.
Le « mâle blanc, hétérosexuel » est responsable du patriarcat et de tous les maux de la société. Ce qui veut dire que les Blancs doivent s’excuser de leurs privilèges. C’est en quelque sorte un racisme à rebours dans la mesure où le wokisme tend à effacer toute culture empreinte de supériorité culturelle, sociétale, politique, familiale.
Il faut alors détruire tous les aspects de discriminations, notamment en adoptant l’écriture inclusive. En effet, le fait que le masculin l’emporte sur le féminin est une discrimination.
Mais écrire de façon inclusive utilise les moyens linguistiques pour représenter dans un discours tant les hommes que les femmes, voire les personnes non binaire, il vise à démasculiniser la langue en évitant les expressions qui renforceraient les stéréotypes de genre.
Ce mouvement est en quelque sorte une nébuleuse idéologique qui oppose les dominants à des dominés et qui cherche inverser la domination par la violence.
Raphaël Enthoven constate que le wokisme est « un racisme, un enfermement, une assignation identitaire. »
Jean-François Braunstein avec l’ouvrage intitulé La religion woke développe les principales idées comme « ton genre c’est toi qui le choisit indépendamment de ton corps », « Si on ne parle pas de race, c’est qu’on est raciste », mais encore « si on ne tient pas compte de la couleur, c’est encore qu’on est raciste. »
Sur le plan culturel, c’est une déconstruction de toutes les sciences, de toutes les cultures pour les remplacer par des savoirs situés et des savoirs indigènes.
Mais le sociologue Mathieu Bock Côté définit le wokisme comme « Une gauche haineuse, sectaire, intolérante et fanatique ». C’est plus précisément un fanatisme diversitaire et anti-blanc assumé. Le wokisme est ce virus venu des campus américains qui a pris rapidement racine en France. Après avoir déboulonné les statues, on appelle à décoloniser les musées, le cinéma, le théâtre, la littérature.
C’est ainsi que Juliette face à Roméo est interprétée par une comédienne noire ainsi que Cléopâtre, la petite sirène et même la reine d’Angleterre.
Comment résister à ce mouvement qui tend à effacer l’identité d’une vieille Europe ? Le wokisme gagne chaque jour de nouveaux adeptes, mais la conscience peut aussi s’éveiller à propos du fait que les limites, les repères que l’on connaît depuis des millénaires sont ce qui structure les sociétés et permettent de progresser. La déconstruction est une sorte de guerre, mais après toute guerre, il y a la reconstruction des valeurs et le souhait de l’harmonie et de la paix.
Lire Déconstruire la Woke idéologie, Bernard Germain, éditions Synthèse Nationale, collection « Idées », 274 pages, 25 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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Jill Manon Bordellay, Professeur de Philosophie, Docteur en Philosophie et en Littératures comparées et en Psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, différentes revues d’Art, de psychologie et des revues «Alternatives végétariennes» et «Droit animal éthique et sciences». Elle est l'auteur de plusieurs livres dont « Souffrance animale & responsabilité humaine », Dualpha, préface de Christian d’Andlau-Hombourg.