4 décembre 2020

Police et maintien de l’anonymat

Par Franck Buleux

Le principe de la fonction publique est de représenter l’État dans ses multiples fonctions, de l’hôpital à l’enseignement en passant par la sécurité intérieure et extérieure.

Les fonctions publiques dites régaliennes revêtent un caractère particulier, elles sont du ressort de l’exercice de la puissance gouvernante : un juge, un militaire et un policier sont extrêmement liés à la matrice suprême.

Un juge fait appliquer la justice « au nom du peuple français », pas en son nom. Je n’ai jamais entendu de diatribes contre un « juge » parce que le jugement était trop clément ou trop dur. En revanche, on conteste le garde des Sceaux, le laxisme de Badinter ou la sévérité de Peyrefitte.

Dans mon essai, La Guerre sociale (Éditions Dualpha), je rappelle la violence (réelle) du groupe anarcho-communiste Action directe (AD) contre l’ancien ministre de la Justice de Valéry Giscard d’Estaing, Alain Peyrefitte, pour ses décisions rigoureuses (loi « Sécurité et Liberté » abrogée par François Mitterrand). La cible des mécontents du fonctionnement judiciaire est celui qui représente cette administration à son sommet. C’est somme toute logique. J’ai eu l’honneur de siéger pendant une dizaine d’années dans une juridiction prud’homale, je ne représentais que le droit du travail que j’essayais d’appliquer de mon mieux.

Le militaire représente la France à l’extérieur et la sécurité nationale à l’intérieur. Il est honni par nos ennemis et devrait être admiré par les nationaux. Il est la cible de groupes terroristes parce qu’il représente la France, c’est ainsi. On peut déplorer la présence de notre jeunesse courageuse dans des terres ennemies comme le désert sahélien, mais c’est son choix. L’islamiste tue la France éternelle en assassinant un de nos militaires, il ne tue pas une personne particulière. Il tue la France.

Le policier, instrument du maintien de l’ordre intérieur, devrait, lui, décliner son identité. Mieux, comme je l’indique dans mon essai déjà cité, il devrait se laisser filmer par des groupes d’extrême gauche et mieux même, laisser une carte de visite afin qu’il puisse mieux être retrouvé. Comme à Magnanville, dans les Yvelines, où un couple de fonctionnaires de police fut massacré à l’arme blanche le 13 juin 2016 par Larossi Abballa, un Français d’origine marocaine. Le tueur avait garé son véhicule près du portail de la maison des serviteurs de la nation. Aurait-il fallu lui faciliter la tâche avec un annuaire des forces de l’ordre ?

Le policier, fonctionnaire représentant l’État au même titre que le juge et le militaire, devrait, lui, se laisser filmer. Mais sait-on que, le plus souvent, montant du traitement oblige, le fonctionnaire de police est le voisin du délinquant ou du criminel ? Salvaing et Schneider, tués au couteau à Magnanville, travaillaient respectivement aux commissariats des Mureaux et de Mantes-la-Jolie. Ils travaillaient où ils vivaient, avec la population souvent victime et les auteurs des actes parfois les plus odieux.

L’extrême gauche, mais aussi la gauche, refuse que les policiers soient « floutés » lors des arrestations ou des interventions sur la voie publique. Pourquoi ? Les policiers agissent au nom de la République sous couvert du ministre de l’Intérieur comme les autres fonctionnaires régaliens. Selon Jean-Luc Mélenchon « l’Insoumis », il faudrait les discriminer. Pourquoi ? Parce que les juges votent à gauche et les policiers, à droite ?

Un policier agit dans le cadre de ses fonctions. Lorsqu’il intervient, il n’est pas un mari, une épouse, un père ou une mère, il est un matricule. Pourquoi devrait-il répondre de ses actes plus qu’un militaire ou un juge ? Un juge ne peut pas être mis en cause, il n’a pas de responsabilité professionnelle, le juge Lambert a préféré se suicider à l’heure de sa retraite plutôt que de se remémorer ses erreurs de procédure dans l’affaire de l’assassinat du petit Grégory en octobre 1984.

Les forces de gauche, ignobles comme à leur habitude, détestent l’uniforme. Ils n’ont qu’une lubie, remplacer les forces de l’ordre par leurs militants, que l’on voit défiler régulièrement sous des mots d’ordre les plus invraisemblables, comme « Tout le monde déteste la police ».

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas. Notre courant de pensée, celui de la droite nationale et populaire, s’est réveillé en 1982 lorsque des policiers en tenue clamaient sous la fenêtre du garde des Sceaux de l’époque, Robert Badinter, « Badinter démission ! ». Depuis, ce n’est pas « tout le monde » qui déteste la Police, mais la gauche.

Prenons parti pour l’article 24 de la loi sur la « sécurité globale ». Jouer le jeu des gauches, c’est soutenir le désordre et la subversion. Vouloir connaître le visage d’un policier, c’est vouloir l’exposer à la vindicte de la haine.

La guerre sociale qui vient, Franck Buleux, préface de Georges Feltin-Tracol, Dualpha,

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