3 juillet 2020

Du racisme au racialisme…

Par Jean-Pierre Brun

Au secours ! La France ne sait plus à quel « isme » se vouer et à quelle phobie résister. Saint Michel, patron des parachutistes, aide notre pays dont les pépins ne cessent de le mettre en torche. Et toi, Saint Georges protecteur de la Cavalerie, interviens pour arrêter l’attelage du char de l’État, emballé sous l’effet des piqûres infectieuses d’un diabolique Taon qui ne suspend pas son vol.

Saint Michel, patron des parachutistes.

Saint Michel, patron des parachutistes.

Serais-je moi-même dardé de ce venin honteux dont tout blanc ne peut qu’être infecté ? N’existerait-il aucun remède à ce poison autrement plus sournois que ce virominus de Covid-19. Voire…

Sous le ministère de l’intérieur qu’exerçait alors Jean-Pierre Chevénement, je fus reçu place Beauvau pour communiquer des informations concernant la sécurité du territoire. Elles portaient notamment sur la circulation d’armes de guerre dans des quartiers qui n’étaient pas encore qualifiés de « zones de non-droit ».

Je m’exprimai alors au nom d’une association de survivants d’un commando musulman célèbre, inquiets de la mainmise de réseaux islamo-mafieux sur une jeunesse déstabilisée et manipulée contre ses aînés. Mes informations ne surprirent personne mais me révélèrent toutefois la paralysie d’un pouvoir régalien déjà victime du syndrome de « la paix sociale à tout prix ».

Je me permis de prophétiser, tôt ou tard, une intervention à chaud de l’armée, qui nous renverrait des dizaines d’années plus tôt à la Bataille d’Alger menée implacablement par la 10e D.P. du général Massu.

Devant mon pessimisme il me fut demandé de suggérer quelque remède à cette dislocation du corps social. Ma réponse fut immédiate : rendre leur honneur à nos frères d’armes devenus d’odieux collabos par le travail de sape entrepris de longue date par une intelligentsia métropolitaine dévastatrice.

Pour ce faire, je préconisai notamment la multiplication de prises d’armes devant les monuments aux morts des banlieues concernées, voire à l’Arc de Triomphe, avec décoration de nos anciens devant les familles et amis réunis. Pourquoi les rues de nouveaux quartiers ne porteraient-elles pas le nom de héros musulmans tombés pour la France. C’est ainsi que je rappelai le sacrifice des 8 porte-drapeaux de la section des anciens combattants de Mostaganem abattus par le FLN :

Tcham Kouider le 14 février 1957

Caïd Mechta le 21 juin 1957

Bensekrane Yahia le 8 août 1957

Hannouni Benseghir le 3 octobre 1957

Hadj Gachegache le 27 août 1958

Bey Bagdad le 14 juillet 1959

Rahmouni Lakhdar le 7 novembre 1960

Belarbi Larbi le 7 novembre 1960 (lui seul devait survivre à ses blessures)

Mes suggestions furent qualifiées de très intéressantes. Qu’en advint-il pour autant. Les gouvernements passent et avec eux…

Une vingtaine d’années plus tard des villes françaises honorent les poseuses de bombes du FLN. Ô tempora, ô mores, comme on dit à Barbès, aux Tarterets ou encore aux Minguettes. Aujourd’hui, pour stigmatiser un prétendu racisme policier, certains feignent de braver le pouvoir en mettant un genou à terre. Mise en scène inappropriée s’il est admis que ledit pouvoir s’est déjà couché.

Que reste-t-il de tous ces Africains, venus naguère de loin, défendre le pays ? Une caricature avilissante de « nègres de maison et d’Arabes de service ».

Quelle honte !

Voilà pourquoi, le 5 juillet prochain, date anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, agenouillé chrétiennement devant une statue de Notre Dame d’Afrique (encore une Vierge noire), en mémoire de tous nos compagnons musulmans tombés pour la France et abandonnés par nos gouvernements successifs, je réciterai ces versets du psaume 79 : « Dieu, les païens ont envahi ton domaine ; ils ont souillé ton temple sacré et mis Jérusalem en ruine. Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture aux rapaces du ciel et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. Ils ont versé le sang comme l’eau aux alentours de Jérusalem : les morts restaient sans sépulture. Nous sommes la risée des voisins, la fable et le jouet de l’entourage… »

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