5 juillet 2020

L’écologie politique : L’idéologie mystificatrice

Par Richard Dessens

Les « Verts » viennent de remporter une grande partie des plus grandes communes de France avec environ 20 % des voix. Tant pis pour les abstentionnistes, nouveaux alliés objectifs, ou idiots utiles, de ces « Verts » qui rejoignent l’Autriche et l’Allemagne dans la grande mystification écologique européenne teintée de repentance et de rejet de nos identités avec Greta Thunberg en porte-drapeau mortifère.

EELV : vert dehors rouge dedans…

EELV : vert dehors rouge dedans…

Une première réflexion porte à constater le fossé qui se creuse entre les grandes métropoles des bobos écolos et la France – comme ailleurs en Europe – des villes petites, moyennes et des zones rurales.

Ce phénomène, déjà révélé par les Gilets Jaunes et d’autres manifestations sociologiques et économiques depuis quelques années, se renforce encore et devient très inquiétant pour la communauté d’identité des peuples européens. Cette antinomie géopolitique peut être la source de véritables insurrections pour l’avenir, surtout lorsque s’ajoutent les conséquences des phénomènes d’immigration, propres en majorité encore maintenant, à ces grandes métropoles en proie à des tendances sécessionnistes aux plans sociologiques et identitaires. La volonté politique de faire irradier les foyers migratoires en zones rurales et intermédiaires n’est pas innocente à cet égard, de la part de nos élites.

Une deuxième remarque concerne, sur le fond, l’idéologie de l’« écologie politique ». Pourquoi l’écologie est-elle nécessairement de gauche et mieux encore l’héritière opportuniste des vieux gauchistes et trotskistes de tout poil, des anciens pacifistes « plutôt rouges que morts » et autres mouvements associatifs mondialistes des années 70 et 80 ?

La figure emblématique de Greta Thunberg en est l’illustration dramatique. Mixité obligatoire, immigration heureuse, surpopulation assumée, rejet des valeurs européennes, sapement systématique de toute autorité étatique, repentance, honte d’être blanc, en sont les fondements véritables aujourd’hui habillés d’une écologie dont la finalité est de justifier une idéologie politique très claire mais dont le marketing et la communication en ont masqué l’objectif réel.

Mais la mystification repose toutefois sur des réalités concrètes, et c’est la cause de son succès actuel dans l’Europe des métropoles, en s’en appropriant un prétendu monopole.

Il existe cependant, très soigneusement écarté par les médias, un mouvement de pensée fondamentalement écologique celui-là, au-delà des partis traditionnels, peut-être beaucoup plus radical, mais sous-tendu par des valeurs diamétralement opposées à celles de l’écologie politique officielle de Yannick Jadot à Greta Thunberg en passant par les Verts allemands.

On peut rejeter les folies de la mondialisation financière et de l’ultralibéralisme sans être « écolo de gauche » ; on peut mieux protéger la faune en voie de quasi-disparition et sauver les espèces animales tellement négligées en fait par la loi ; on peut limiter les pollutions humaines en diminuant progressivement la population mondiale, contrairement aux théories optimistes des écolos ; on devrait reconsidérer les rapports entre l’Homme et la Nature dans l’humilité et non en considérant que l’Homme est sacré et se situe au-dessus des lois naturelles. L’idée même du bonheur individualiste sacré doit s’effacer enfin devant les impératifs absolus de l’intérêt général de la Nature.

À cet égard, Emmanuel Macron, dans son dithyrambique discours du 29 juin devant la « Convention » des 150 citoyens tirés au sort (quel sort d’ailleurs quand cette Convention est plutôt celle des écolos qu’une représentation des réalités de la France ?) et qui ont établi un superbe programme politique pour les « Verts », a prononcé une phrase extraordinaire mais tellement représentative de son idéologie fondamentale. M. Macron déclare : « …la rédaction pour le préambule (de la Constitution) menace de placer la protection de l’environnement au-dessus des libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques. Et c’est pourquoi je ne souhaite pas reprendre cette proposition parce que je considère qu’elle serait contraire… à l’esprit de nos valeurs… Vous proposez un projet humaniste et tout ce que nous sommes en train de faire pour l’environnement, toutes ces transformations, c’est non pas parce que nous mettons la nature au-dessus de nous, mais parce que nous considérons que défendre les droits de la nature est un de nos devoirs en tant qu’homme au sens générique du terme. C’est pourquoi il est essentiel de le mettre au bon niveau, mais de ne pas mettre un droit de la nature au-dessus des droits humains parce que je crois que ce n’est pas cohérent avec le projet et la philosophie des Lumières qui portent notre République. »

On ne peut qu’être en opposition diamétrale à chaque mot, à chaque phrase, à chaque idée de ce texte qui n’a d’ailleurs été repris par aucun média simplement parce qu’il est conforme avec évidence à la pensée dominante.

Toute la philosophie et l’indécrottable idéologie macrono-écolo reposent dans ces trois phrases et montrent le gouffre qui sépare une véritable écologie naturelle salvatrice et l’écologie politique gauchiste, humaniste en effet au point de finir de détruire ce qui reste des équilibres naturels au profit de l’Homme déifié.

Charles Maurras – mais a-t-on encore le droit de le citer ?– dépeint très bien dans Mes idées politiques ce qu’est devenue la conception de l’homme dans l’idéologie de la modernité. Là où la Nature ne connaît que trois phases dans tout organisme vivant : naissance, développement, décadence, la folie humaine en a supprimé la dernière en en surpassant, comme des nouveaux dieux autoproclamés, la règle vitale et immuable. Pour nos idéologues, le développement est devenu sans limite, le progrès prétendument salvateur infini, la décadence supprimée d’un trait de volonté humaine et « humaniste ».

Ces observations, à elles seules, suffisent à comprendre la catastrophe à laquelle nous assistons, traduite par les délires de l’écologie humaniste et humanitaire qui veulent sauver l’Homme, en lui adaptant la Nature lorsque c’est la Nature qu’il faut sauver en lui adaptant à nouveau l’Homme qui n’en est qu’un humble élément.

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