François Hollande, boute-en-train du Mondialisme
Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand, a donné une extraordinaire interview qui surprend par sa liberté de ton, mais qui est précieuse pour juger de la complète ignominie de celui qui, tellement déconsidéré, n’a pas osé se représenter pour les présidentielles. Bien que n’étant plus aux affaires, Dumas aurait été approché avant l’affaire syrienne par les services yankees et britanniques, qui désiraient s’assurer de sa complicité dans le plan qu’ils préparaient contre l’État syrien.
Car il y avait bien un plan d’agression, qui, pour paraître « démocratique » devait mettre au point une « révolte », contre la tyrannie du Président syrien. Le plan n’était qu’un des volets de la conjuration mondialiste, qui avait agressé l’Irak sous prétexte d’armes interdites qui n’existaient pas, puis la Libye qui empêchait l’invasion de l’Occident projetée par les banques.
Avec une grande précision, Dumas montrait les étapes de la crapuleuse affaire, qui constituerait apparemment une « croisade » contre le totalitarisme alors qu’elle n’était qu’un complot financier.
Immédiatement, le Président Hollande allait entrer dans le jeu des conjurés, en adoubant, avant la moindre enquête, les révoltés contre Bachar el-Assad, recrutés par les Américains au sein d’Al Qaïda.
C’est là que Roland Dumas use d’un terme amusant à l’égard de Hollande. Il le nomme le « boute-en-train », mais dans l’acception qu’a le terme en matière d’élevage.
Qu’est-ce, qu’un boute-en-train en ce domaine ? C’est un taureau sans autre qualité que celle de flairer les femelles pour déceler celles qui sont en chaleur, mais à qui, au moment décisif, on substitue un mâle de grande race !
Comparer Hollande à un obscur étalon, il fallait être un socialiste de l’ancien régime pour le faire ! Mais en fait, le terme est tout à fait justifié : Hollande n’était destiné par ses maîtres qu’à mobiliser l’opinion, par la valetaille des médias, contre Bachar el-Assad accusé de tous les maux. Ensuite, sur le terrain, c’est-à-dire sur les ruines identiques à celles de l’Irak et de la Libye, les banquiers pourraient établir leur pouvoir.
Je ne suis pas sûr qu’Emmanuel Macron soit particulièrement ravi du soutien politique que lui a apporté le cocu magnifique. Mais déjà, il avait reçu l’appui de toutes les roupies de sansonnet du Système, de tous les condamnés amnistiés, des « plus lâche que moi tu meurs »…
Les efforts de la chienlit pour garder un strapontin sont un spectacle de choix : après l’incendie de la ville par les mini-Nérons du régime, il faudra penser à autre chose, et je plains les survivants…
Peut-être faut-il avoir une pensée spéciale, pour les palmipèdes ecclésiastiques, comme les dirigeants de La Croix, qui ne cessent de baigner dans les eaux sales de la politique. Ainsi, l’entrisme dans les séminaires, de milliers de militants communistes chargés de noyauter l’Église, que dénonçait Pie XII en 1947 si je ne m’abuse, était une réalité, car ces marxistes ont fait des petits. Simplement, comme l’étiquette communiste ne fait plus recette, ils en ont changé sans changer leur dessein de moderniser la chrétienté. Eux aussi sont les « boute-en-train » de la grande apostasie…
Évidemment, pour chevaucher Poutine, nos boute-en-train sont un peu courts. Au-delà des réseaux français de désinformation, il court le bruit qu’avant de lancer ses 52 Missiles sur la base syrienne de Sha’irat, Trump avait fait avertir les Russes, afin qu’ils retirassent leurs instructeurs et leur matériel : ainsi, tous les avions en état de marche auraient été évacués, mais 80 civils ont péri.
Trump est probablement un « frappadingue », mais pas assez fou cependant pour risquer les représailles de Poutine qui s’est prêté au jeu, mais tout de même en faisant abattre 36 Tomahawks sur les 52, histoire de montrer à l’Amérique jusqu’où il ne fallait pas aller trop loin !
La suite intéressante, c’est que Bachar el-Assad demande une enquête sur les auteurs de l’emploi des armes chimiques, d’autant plus que le commandant Jeff Davis, ancien porte-parole du Pentagone a reconnu que Daech avait fait usage de gaz moutarde à maintes reprises en Irak et en Syrie. Mais, bien sûr, c’est une information que l’on ne trouvera pas dans notre presse qui défend les valeurs de la république !
Je ne sais pourquoi, lorsque j’évoque notre proche avenir, me revient cette interjection de la Bible : « Les hommes crieront : la paix ! La paix ! Et il n’y aura pas de paix ! »
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Philippe Randa,
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