Faire la guerre aux Habsbourg a été, pour la monarchie française et pour la république après elle, un réflexe spasmodique. Mais les gouvernants aiment donner une noble apparence à leurs obsessions et à leurs ambitions. C’est ainsi que Richelieu conçut la théorie des frontières naturelles.
Pas plus que son cousin et prédécesseur Charles VIII, Louis XII ne semblait avoir la moindre notion des fameuses et mythiques « frontières naturelles » de la France. Il n’avait pas l’air de se rendre compte que les Alpes pourraient en être une (qu’en effet elles n’avaient été ni pour les Gaulois, ni pour les Romains, ni pour Charlemagne, ni pour personne).
Considéré comme un évènement majeur, ce qu’il n’était point, la mort de Johnny Hallyday a, pendant plusieurs jours, suspendu les informations mondiales de première importance et particulièrement les suites de la décision du Président Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël !
Au IVe siècle de notre ère, en plein Bas-Empire romain, Dioclétien et les autres empereurs illyriens redressèrent pour au moins trois quarts de siècle l’État impérial romain d’Occident. Lointains descendants de ces énergiques Illyriens, les Croates adopteraient-ils l’antique vertu des vieux Romains chers à Caton l’Ancien ?
Sous prétexte de faire de Vercingétorix le premier héros d’une France qui n’existait pas, on a raconté son histoire n’importe comment. Lisons par exemple le Tour de France par deux enfants, de G. Bruno : « Au jour désigné d’avance, toute la Gaule se souleva d’un seul coup ». Toute, pas vraiment. Et souvent sous la contrainte : Vercingétorix a pris des otages (promis à une mort affreuse) pour […]