Comme toujours lorsqu’on aborde un sujet trop souvent traité par les médias, il importe de le définir avec précision. Le totalitarisme n’est nullement propre à une idéologie : c’est le comportement de tout régime où l’on veut obtenir l’uniformité de comportement, de pensée et d’expression.
Depuis l’instauration de l’euro comme monnaie unique européenne, le moins que l’on puisse dire est que le sujet est, au fil des années, devenu de plus en plus miné. « Touche pas à mon tabou » serait désormais la nouvelle main jaune des Européistes frileux, apeurés à l’idée même de voir un jour leur sacro-sainte devise, voler en éclat, « façon puzzle », aux quatre coins de l’Union européenne. […]
Lorsqu’à l’Assemblée, autoproclamée Constituante en juillet 1789, on disposa les places de députés (ceux-là mêmes qui avaient été envoyés aux États Généraux du royaume de France), les réactionnaires, partisans de la poursuite de l’institution monarchique de droit divin, siégèrent à l’extrême droite du fauteuil présidentiel… depuis lors, l’on a toujours – et très justement – assimilé l’extrême droite au conservatisme politique, économique et social.
Dans ses Mémoires de guerre, le Général entrevoit et dénonce la mondialisation, le déclin de l’Europe, la fin des empires coloniaux, la liquidation du millénaire État-nation, liquidation à laquelle nos élites ou supposées telles ont depuis pris une si joyeuse part. C’est d’ailleurs pour cela que le Général De Gaulle ne cesse de vouloir se rapprocher de la Russie.