A-t-on assisté, dès ce premier week-end post-victoire du Brexit au Royaume-Uni à une de ses premières conséquences collatérales ? Les déclarations du Premier ministre Manuel Valls, tenues à Belleville-sur-Mer (Seine-Maritime) à propos du traité transatlantique de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (TAFTA) sont en effet des plus étonnantes.
Les Britanniques ont gagné. Le Royaume-Uni retrouve son indépendance, sa liberté. Nous pouvons constater devant la mine déconfite de nos représentants des médias d’Etat tels que France Télévision, TF1, AFP et autres BFMTV, RMC, I-Télé, etc. que ces commentateurs sont des européistes convaincus. Les pseudo élites contre les peuples méprisés.
Jean Quatremer, correspondant de Libération, est un des meilleurs analystes des arcanes européennes. Européiste convaincu, il est également parfois des plus eurosceptiques, comme quoi dans la vie, rien n’est jamais simple : preuve par la Loi travail, portée par le ministre Myriam El Khomri. Du Front national à celui de gauche, il est prétendu que le texte en question aurait été directement diligenté par les instances […]
Ce week-end, les médias ont évidemment fait leurs choux gras du « clash » provoqué par le rapide départ des deux députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard du « Rendez-vous de Béziers » organisé par Robert Ménard… et longuement glosé sur la querelle – ponctuelle ou durable – entre celui-ci et le Front national.
Martin Schulz, président du Parlement européen, n’aime pas le Front national. C’est bien son droit et le contraire eut été étonnant. Pour s’en expliquer, à défaut de s’en justifier, il se montre particulièrement pontifiant : « Le Front national, c’est un parti qui identifie des responsables, des boucs (…) Quand on pose la question concrètement de solutions contre, par exemple, les délocalisations ou la concurrence […]