6 octobre 2021

Un quatrième « Sommet démographique » au secours d’une « Europe durable »

Par Richard Dessens

La fin des « souchiens » ? 

70 intervenants et 500 participants se sont retrouvés – dont des chefs d’État et d’Églises, des scientifiques et des ONG – à Budapest les 23 et 24 septembre à l’initiative du gouvernement de Viktor Orbán pour échanger sur les thèmes du rôle de la famille en Europe et de la place des femmes.

Parmi les invités étaient présents notamment le président serbe, Aleksandar Vucic, le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, le slovène Janez Jansa, le polonais Mateusz Morawiecki, l’ex-vice-président américain Mike Pence ou encore Éric Zemmour et Marion Maréchal.

La Hongrie a, depuis 2010, mis en place des incitations fiscales et des aides économiques afin de relancer sa faible natalité, qui ont « stimulé le désir d’enfants » et « grandement amélioré la qualité de vie des familles », tandis que « l’Europe de l’Ouest les décourage et remet en cause les valeurs familiales traditionnelles ».

Terrible constat surtout pour un « petit » pays de moins de 10 millions d’habitants, au cœur de l’Europe, et menacé sur tous ses confins par les exigences de l’UE d’une part et les flux migratoires d’autre part ; la première encourageant les seconds.

Les enjeux sont fondamentaux et vont bien au-delà du thème annoncé, dans la mesure où les dizaines de millions d’immigrés extra-européens, arrivés depuis plus de trente ou quarante ans en flux continus, naturalisés ou non, ont un taux de natalité de plus du double de celui des Européens historiques. Si on avance depuis longtemps que la population blanche sera minoritaire aux USA en 2050 (c’est demain), le tour de l’Europe arrive aussi bientôt, avec, en plus, une visée colonisatrice revancharde et de soumission qui sous-tend les poussées migratoires encadrées par une volonté politique ouvertement affirmée. Il suffit d’entendre les prêches du vendredi soir dans de nombreuses mosquées.

Lorsque certains immigrés, français administratifs ou non, traitent les Français de « souchiens », le jeu de mots est significatif quant à leur projet et à leur considération de la civilisation européenne. Des « sous-chiens », voilà ce que nous sommes devenus aux yeux de certains de nos « frères immigrés » : tout un programme illuminé et renforcé par les Droits-de-l’homme.

La re-natalité de l’Europe est l’une des armes qui restent pour éviter, ou retarder, un remplacement inexorable de population, de culture, de mœurs, de modes de vie. De religion aussi à terme. L’Empire romain est mort des mêmes causes : le christianisme, d’origine orientale sémitique, qui a fini d’émasculer les valeurs traditionnelles des Vieux-romains, qui avaient fait leur force ; le déferlement migratoire sur un temps long et progressif, d’autre part, qui l’accompagna ; une dénatalité propre aux pays trop « confortables » et riches ; la passivité résignée enfin, distillée par les « bons sentiments » des Romains, refusant de combattre et se laissant conduire à l’abattoir.

Mais la re-natalité, antidote partiel au grand remplacement, induit aussi une reconsidération de la notion de famille, traditionnellement et depuis toujours cellule de base de toute société. D’ailleurs, presque partout dans le monde, la famille reste une notion sacrée ; et notamment chez les populations immigrées vers l’Europe qui connaissent les vertus de la solidarité familiale, parfois même jusqu’à l’outrance. L’Europe est le seul continent à avoir renoncé aux valeurs familiales en délégitimant le mariage, en encourageant les divorces au nom d’un individualisme forcené et idéologique, en valorisant l’homosexualité (comme dans la Rome décadente mais pour d’autres raisons) et toutes les minorités de la contre-culture ; en culpabilisant les hommes vis-à-vis des femmes comme on culpabilise l’Europe vis-à-vis des anciens colonisés. Le néo-féminisme, plus encore que l’ancien, mais qui en est la continuité, finit d’enfoncer les derniers clous dans le cercueil de notre civilisation. Ce qui est excessif est négligeable dit-on, mais ici, ce qui est excessif est devenu la règle du droit commun.

Toutes les influences qui ont pénétré les idées depuis cinquante ans ont toutes amené à un délitement progressif de tout ce qui structure une société ; au nom d’une liberté et d’une déification de l’homme individualisé, qui ont pris les formes d’une dictature des minorités dans une disparition de toute souveraineté populaire. Le vieil adage juridique qui proclamait « ce qui concerne tout le monde doit être approuvé par tous » (Quod omnes tangit ab omnibus tractari et approbari debet) a définitivement disparu des grands principes de la souveraineté du peuple en corps.

Mais cette re-natalité salvatrice en Europe (qui ne représente plus que 5 % de la population mondiale), doit s’accompagner à plus grande échelle d’une réduction de la population du globe qui avec 8 milliards d’habitants, est le plus grand défi écologique de notre Planète. Mais c’est une autre histoire…

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