Comparaisons des autoroutes de France et d’Allemagne
En Allemagne, contrairement à la plupart des pays industrialisés, il n’y a actuellement aucune limitation de vitesse sur les autoroutes. En France, la vitesse autorisée est inférieure à 130 km/h ainsi que sur les routes à chaussées séparées par un terre-plein central et 80 km/h sur les autres routes.
En ce qui concerne les péages, les pays latins sont les plus chers d’Europe. Le trajet Florence-Rome coûte 18,40 euros soit 6,70 euros pour 100 kilomètres. En France, on débourse 7 euros pour 100 kilomètres. Alors que les autoroutes allemandes ne sont pas pour le moment payantes. Pourtant l’Allemagne se prépare à introduire un péage par vignette. Son coût pour un véhicule immatriculé en Allemagne dépendra des normes d’émissions du véhicule, de 67 euros à 130 euros. Pour les véhicules avec une immatriculation étrangère, le tarif sera de 74 euros en moyenne par an. Il existera des vignettes de courte durée moins onéreuses.
Pourquoi la France ne choisit pas comme en Suisse un péage par vignette ?
Cela reviendrait moins cher à chaque usager ?
La vignette suisse est de 40 francs suisses soit 32 euros par an. Il suffit de la coller sur le pare-brise. On peut se la procurer auprès des offices de poste, des stations-service, des garages et des offices cantonaux de la circulation routière.
Les péages en France sont très chers. On peut noter pour l’exemple que l’autoroute A14 pour 54,38 cts/km coûte 8,70 euros, l’autoroute A19 pour 17,50 cts/km coûte 22,40 euros. Pour les usagers qui utilisent régulièrement ces autoroutes, le budget est très élevé même s’il existe des réductions de 30 % pour 10 allers/retours dans le mois sur le même itinéraire.
En Allemagne, le nouveau gouvernement pourrait également réduire la vitesse sur les autoroutes ?
Le problème est : faut-il autoriser un maximum de 130 kilomètre/heure et la gratuité doit-elle continuer à s’appliquer à tout le monde ?
Comme à chaque changement de gouvernement, le sujet des limitations de vitesse et la question du péage sur les autoroutes allemandes deviennent des sujets de discussion et les controverses sont amorcées. Ces questions ne suscitent pas seulement la controverse en politique mais le pays tout entier est divisé.
La controverse de la limitation de la vitesse s’appuie sur des questions environnementales. Ralentir serait meilleur pour la planète. Selon l’Agence fédérale de l’environnement, plus de 150 millions de tonnes de CO2 sont produites chaque année dans le seul trafic routier allemand. 2 millions pourraient être économisés en fixant une limite à la vitesse. L’autre argument est celui de la sécurité.
Pourtant l’évaluation de l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club) (Fédération des Automobile clubs allemand) s’est longtemps opposée à une limitation générale de la vitesse sur les autoroutes. Il n’y a pas moins d’accidents dans les pays où la vitesse est limitée. De plus, les statistiques montrent qu’en 2020 les accidents mortels sur les autoroutes allemandes ont été moins importants que sur les routes de campagne, parce que sur les routes de campagne les voies sont plus étroites et non séparées structurellement.
Nous sommes tous européens, mais les règles ne sont pas les mêmes. Pourquoi ne pas introduire en France ce qui se pratique ailleurs dans l’intérêt des usagers, comme la vignette qui éviterait de s’arrêter aux stations de péages et d’engendrer des embouteillages surtout au moment des vacances ?
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