L’Italie durcit les sanctions contre les ONG immigrationistes
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Avec l’offensive du maréchal Haftar, soutenu entre autres par la France, contre le gouvernement de Tripoli reconnu par l’ONU, et avec le retour des bateaux d’ONG s’efforçant d’assurer pour les candidats à l’immigration illégale en Europe la navette entre la Libye et l’Italie, le nombre de départs depuis les côtes libyennes est en augmentation et, si cela continue, les arrivées en Libye par le Niger, qui avaient diminué des trois quarts avec la fermeture des ports italiens, risque fort de repartir elles aussi à la hausse. Les opérations de récupération par les ONG de ces « migrants » se multiplient depuis qu’un juge italien a ordonné la libération de l’Allemande Carola Rackete qui avait, en tant que capitaine du Sea-Watch 3, bravé à la fin du mois de juin l’interdiction d’entrer dans les eaux territoriales italiennes à Lampedusa. Une décision judiciaire qui sabote les efforts du gouvernement de Giuseppe Conte, et notamment du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, et contre laquelle le parquet d’Agrigente s’est pourvu en cassation. Libérée, la militante d’extrême gauche allemande reste malgré tout sous le coup d’une enquête au terme de laquelle le parquet pourrait demander une lourde peine de prison à son encontre.
En attendant, l’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea-Eye vient à peine de débarquer 40 immigrants à Malte dimanche (après un accord de prise en charge par plusieurs pays européens dont la France), que l’Open Arms, de l’ONG espagnole Activa Open Arms, en a récupéré 121 autres également au large des côtes libyennes. Cette fois Malte a dit non, et l’Italie aussi, conformément à sa politique de fermeture des ports à l’immigration illégale. Des collectivités locales espagnoles proposent de les accueillir, mais le gouvernement de Pedro Sanchez refuse et demande à Bruxelles d’intervenir pour faire pression sur les Italiens. Et ce n’est pas fini, puisque l’Ocean Viking affrété par l’ONG française SOS Méditerranée et MSF a quitté Marseille dimanche pour la Libye. Quant au Mare Jiono de l’ONG italienne Mediterranea Saving Humans, la saisie du navire vient d’être levée par le parquet d’Agrigente et l’ONG annonce son intention de l’utiliser rapidement pour retourner chercher des immigrants.
À Rome cependant, la nouvelle mouture du « décret sécurité bis » concoctée par le chef de la Ligue Matteo Salvini a été définitivement adoptée par le Sénat à l’occasion d’un vote de confiance, avec 157 voix pour et seulement 60 contre. Seuls 5 sénateurs du Mouvement 5 étoiles (M5S) n’ont pas voté, les autres ayant voté pour. Le parti Forza Italia de Berlusconi s’est abstenu, mais a dit soutenir l’objectif poursuivi par le durcissement des règles. Désormais, les amendes encourues par les ONG favorisant l’immigration illégale pourront atteindre un million d’euros et leurs navires pourront être saisis dès la première tentative de pénétrer dans les eaux territoriales italiennes malgré une interdiction.
Le Haut-Commissariat aux Réfugiés proteste et la Commission européenne promet de vérifier si c’est conforme aux règles européennes. Les Italiens, en revanche, plébiscitent : la Ligue atteint presque 39% des intentions de vote dans les sondages et pourrait, en cas d’élections anticipées, gouverner même sans Berlusconi, en coalition uniquement avec les nationalistes de Fratelli d’Italia, donnés à plus de 7 %.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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