Un bouffon à l’Élysée
C’était sous le quinquennat de François Hollande. Je m’entretenais du (mauvais) état de la France avec un ami qui se reconnaîtra dans ces lignes et auquel je déclarais en souriant (jaune) : « Mitterrand nous a fait regretter Giscard, Chirac nous a fait regretter Mitterrand, Sarkozy nous a fait regretter Chirac… Je n’ose pas imaginer si un Président nous fera, un jour, regretter Hollande ! »… Et mon ami de s’exclamer avec conviction : « Impossible ! avec Hollande, on a touché le fond ! »
La question méritait toutefois d’être posée et même si nous n’imaginions pas, à l’époque, qu’il soit possible de donner de la Fonction présidentielle pire image que celle de l’élu socialiste d’alors, nous n’aurions sans doute alors jamais imaginé… la Macronie !
Certes, sous le quinquennat de François Hollande (2012-2017), les réseaux sociaux existaient, mais n’étaient pas encore ce qu’ils sont aujourd’hui, soit l’alpha et l’oméga de la communication. Ni l’élu socialiste de Corrèze, ni aucun(e) autre politicien(ne), n’enchaînaient encore « tweet sur tweet » sur tout et n’importe quoi et à tout bout de champ…
On peut le déplorer, mais c’est l’époque et même si l’on peut juger qu’elle soit quelque peu triste, on est bien obligé de faire avec !
Mais tout de même ! quand le président de la République lui-même, n’hésite pas à relayer sur son propre compte Instagram des « deepfakes » où il est ridiculisé – dans une parodie du film Le dîner de cons, en influenceur coiffure ou chantant du Nekfeu – et ce, dans le but, se justifie-t-il d’« attirer l’attention sur les bénéfices que pourrait apporter l’IA dans de nombreux domaines », la veille du Sommet de l’intelligence artificielle à Paris, on peut tout de même s’interroger.
Oui, s’interroger. Sur son état mental. Sur sa simple intelligence avec laquelle on nous a tant et tant rabattu les oreilles depuis 2017. Sur les risques qu’un tel « bouffon » – comme dirait ses « potes » des banlieues désormais de non-droit – fait courir au Monde, étant tout de même dépositaire des codes nuléaires. Sur le simple respect du peuple de France dont il est, ou devrait-être en tout cas, le premier d’entre eux… aux yeux du reste du Monde.
Pour ma part, je ne me risquerais désormais plus, je le promets, à oser imaginer quel autre président puisse un jour nous faire regretter l’actuel locataire de l’Élysée. S’il m’arrive d’être inquiet, je ne suis pas non plus suicidaire.
Heur(t)s et malheurs en Macronie, éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », préface de Pierre Cassen, 180 pages, 21 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Heur(t)s et malheurs en Macronie, Philippe Randa, éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », préface de Pierre Cassen, 180 pages, 21 €
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
2 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France