Catégorie : Histoire

30 juillet 2016

Pierre Proli, un des meilleurs agents de l’étranger

Officiellement reconnu par un receveur général des Domaines de la famille impériale, Pierre, Joseph, Berthold Proli (et non « Proly ») (1752-1794) est probablement le bâtard du Chancelier autrichien et prince Anton von Kaunitz (1711-1794). Par sa mère, il est apparenté au Prussien « Anacharsis » Cloots. Noceur, spéculateur boursier fort bien informé, il vit à Paris et y mène grand train depuis 1783. En 1791-92, il loge chez […]

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29 juillet 2016

Jean Perrégaux, l’archétype du financier

Fils d’un officier suisse au service du roi de France, Jean, Frédéric Perrégaux (1744-1808) travaille à Paris pour Necker, à partir de 1765, puis devient l’associé du banquier suisse Isaac Panchaud, en 1781. Ils sont notamment les banquiers du cardinal de Rohan.

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27 juillet 2016

Germaine de Staël-Holstein et ses énormes défauts et qualités…

Élevée dans le culte de son père, Jacques Necker, Germaine, Anne, Louise, de Staël-Holstein (1766-1817) est un « singe savant » précoce. Dès son adolescence, elle est la rivale de sa mère, dans son salon littéraire et dans l’affection de son père. Très convoitée par les coureurs de dot, elle épouse en 1785 l’ambassadeur de Suède à Paris, bel homme, intellectuellement nul, mais apparenté aux familles royales […]

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18 juillet 2016

Quand l’Histoire repasse les plats

Le 7 janvier 1957 alors que le terrorisme ensanglante le territoire algérien et que les bombes explosent dans Alger, devant les insuffisances de moyens dont dispose la police, le général Massu, commandant la 10e division parachutiste, est placé à la tête des forces de l’armée et de la police à Alger.

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16 juillet 2016

Paroles de soldats

Depuis que j’avais quitté le service, je n’ouvrais plus un livre traitant de l’armée française contemporaine, persuadé de n’y trouver que du « militairement correct ». Quant à la « grande » presse elle ne s’intéressait brièvement au sujet que pour annoncer des pertes, et plus longuement pour se régaler des « scandales » (i.e. « abus sexuels » en Afrique subsaharienne).

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14 juillet 2016

Jacob Pereira, une « grande gueule » chez les ultra-révolutionnaires

Bijoutier juif séfarade, venu du Portugal, Jacob Pereira (?-1794) passe de Bordeaux à Paris en 1789 ou 1790. En juillet 1790, il est admis aux « Jacobins » et y développe des opinions violemment anticléricales. Il participe à la journée du 17 juillet 1791, au Champ de Mars, et suit de loin les assaillants des Tuileries, le 10 août 1792.

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8 juillet 2016

Pascal Paoli, alibi des indépendantistes corses

Fils du patriote corse qui avait vaincu les Génois en 1734 et était devenu ministre des Finances du roi Théodore avant de finir ses jours exilé à Naples, Pascal Paoli (1725-1807) est officier de l’armée napolitaine quand, en 1755, les Corses, de nouveau révoltés contre la République de Gênes, l’appellent à leur tête.

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6 juillet 2016

Thomas Paine, un « citoyen d’honneur » haineux, intrigant et délateur

Né en Grande-Bretagne dans un foyer de corsetiers quakers, Thomas Paine (1737-1809) est matelot, fonctionnaire, révoqué à deux reprises en raison de son indiscipline et de ses indiscrétions, puis artisan, déclaré failli. Il rencontre Benjamin Franklin à Londres, en 1774, et passe en Pennsylvanie, où il entame une carrière de journaliste antiesclavagiste. En 1776, son livre antimonarchiste The Common Sense est un best-seller et devient […]

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2 juillet 2016

Jean Pache, le « Tartufe de la Révolution »

Fils d’un Suisse de la domesticité du maréchal Charles de La Croix de Castries, Jean, Nicolas Pache (1746-1823) se distingue très jeune par son intelligence et sa puissance de travail. C’est un fils d’immigré, naturalisé. En 1774, il rencontre le mathématicien Gaspard Monge, avec lequel il se lie d’une amitié durable.

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2 juillet 2016

À prophète, prophète et demi

Le 5 mars 1959, Charles De Gaulle confiait à Alain Peyrefitte, son intime conviction concernant la politique à mener en Algérie : « Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

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