Notre Dame de Paris : et si ce n’était pas un accident ?
Lorsque Jospin fut interrogé par la presse pour savoir quel monument de Paris il aurait aimé détruire, il répondit : « Le Sacré-Cœur ! ».
Il était en cela fidèle à une gauche extrême qui se proposa de détruire la Basilique après qu’Émile Zola eut déclaré qu’elle était un « non-sens imbécile, un temple idolâtre, une glorification de l’absurde, un soufflet donné à la raison » ! Il y eut même un ingénieur chimiste qui donna les moyens de faire sauter l’édifice, mais il préféra laisser cette besogne à d’autres ouvriers de la Révolution que de s’exposer lui-même…
Toute cette élite se retrouva entre les deux guerres dans l’idéal de Léon Blum qui souhaitait que la République devienne un vaste bordel qui eut supprimé les misères des maisons « closes ». L’essentiel pour lui étant que, « de gré ou de force », je cite, « sur les ruines du passé aboli, les idées de famille, de religion et de Patrie, ne pourraient plus jamais ressurgir. »
Il eut une large postérité, avec de remarquables intellectuels comme les journalistes de Charlie-Hebdo. Mais je n’ai pas retenu qu’un seul de ces libérateurs populaires s’en soit pris à Notre Dame de Paris, par je ne sais quel immense scrupule, et bien que tel eût été, semble-t-il, le dessein de la Révolution dite Française.
Construite par un peuple qui croyait en la Madone, il semblait qu’une sorte de bouclier spirituel la protégeait contre l’immonde. Plusieurs guerres avaient passé sans l’atteindre. Il a fallu attendre qu’une musulmane radicalisée, tente, en 2016, de faire exploser une voiture remplie de bombonnes de gaz sur le parvis de la cathédrale, pour montrer que l’islamisme passait outre le Coran, qui lui, malgré sa férocité, respectait au moins la mère de Jésus !
Bien sûr, l’incendie peut avoir d’autres acteurs. Mais il faut être macronien pour croire à la thèse de l’accident. Cependant, bien qu’il ne semble pas que les Imams de France se soient précipités pour dire leur indignation, Daech n’a pas encore revendiqué la chose. Et il est donc possible que le secret soit bien conservé par ceux qui nous gouvernent. Il est probable que nous n’en saurons pas davantage que sur le drame toulousain d’AZF.
Ce que je crois savoir, c’est qu’il est extrêmement difficile, sans badigeonnage de produits spécifiques, de faire prendre feu à du cœur de chêne plusieurs fois centenaire ! J’ai été charpentier, et je connais la qualité des bois. Mais je suis persuadé que Monsieur Castaner nous donnera une explication. Cela lui permettra d’échapper à la critique des mauvais esprits qui commencent à dire que Notre-Dame était bien moins gardée que n’aurait été une Mosquée.
Car tout de même, dans mon fouillis, ayant quelques statistiques, je trouve par exemple celles de l’année 2011. Sur 226 profanations religieuses, 216 étaient anti-chrétiennes, 4 auraient touché des synagogues et 6 des mosquées. L’année dernière, il y aurait eu 875 églises profanées, par bris de statues, destruction de sanctuaires, défécations, et autres… plus une soixantaine de sanctuaires dévastés.
Une seule députée je crois, Valérie Boyer, a osé dire devant une assemblée totalement je-m’en-foutiste, que deux églises par jour étaient ainsi traitées.
En fait, nous avons été avertis du programme en cours par la fameuse inscription taguée sur les murs de la cathédrale de Carcassonne : « On va tous vous griller, vous et votre Église ! ». La police n’a pas découvert les auteurs.
Bien sûr, nous ne pouvons émettre que des hypothèses. Mais je doute que le feu du ciel soit tombé sur la cathédrale pour nous donner un avertissement. Par contre, Dieu a pu permettre l’infamie pour que nous prenions conscience : Dans les ruines de l’édifice est demeurée inexplicablement intacte la « Piéta », soit Notre Dame recueillant son fils descendu de la croix. Et que ce signe nous soit donné la semaine de Pâques, devrait au moins parler à notre intelligence.
La mystique Catherine Filljung qui avait prédit la guerre de 1914-1918, la trahison d’une partie du clergé et le mariage des prêtres, s’était écriée au cours d’une extase : « Ô Paris, seconde Jérusalem par tes crimes, seconde Jérusalem par ton châtiment ! ».
Notre Dame de Paris incendiée est à l’image de ce qu’a fait notre Ve République de la France. J’ai écouté le Président de la République avec tristesse. Les mots étaient convenables. Le ton n’y était pas. Ce n’est pas lui qui éteindra les allumettes des incendiaires.
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