27 mars 2020

Où sont passés les fléaux d’antan ?

Par Richard Dessens

Le Covid 19 est merveilleux et possède une capacité extraordinaire à régler tous les problèmes du monde. Bien mieux que tous les brillants dirigeants politiques qui nous gouvernent, ou prétendent le faire.

Où sont passés M. Erdogan et ses millions de migrants qu’il s’apprêtait à faire déferler sur l’Europe ? Arrivés ou pas ?

Des lavandières pendant l'épidémie de typhus Haparanda 1918 (photo de la suédoise Maria Amalia "Mia" Green [1870-1949]).

Des lavandières pendant l’épidémie de typhus Haparanda 1918 (photo de la suédoise Maria Amalia « Mia » Green [1870-1949]).

Où sont passées nos dizaines de milliers de migrants plus ou moins illégaux agglutinés dans des « centres de rétention », et dont certains beaux esprits généreux (dont la Directrice de l’Administration pénitentiaire) suggèrent qu’il faut les libérer dans la nature avec nos prisonniers ? (Europe 1, le 21 mars).

Où sont passés Daesh, ses terroristes et ses combats au Moyen-Orient ? Confinés, eux aussi ?

Où sont passés nos politiques qui se taisent ou se terrent au nom d’une « unité nationale » de circonstance dont M. Macron utilise les ficelles pour cacher son incurie et son impéritie ?

Où est passée la superbe triomphante de l’Union européenne et de ses commissaires tout-puissants et prompts habituellement à imposer leur vision délétère aux peuples européens ? Ils n’ont plus d’idées géniales ?

Où sont passées cette pauvre Christine Lagarde et sa Banque Centrale européenne, désemparée par des évènements qui la dépassent et que ses principes mondialisant ne pourront jamais régler ?

Où est passée la verve agressive et partisane de nos brillants journalistes de la grande presse officielle, devenus les béni-oui-oui du pouvoir en place et de son calamiteux « Comité scientifique » tout puissant, avares de leur « parole publique », au nom, bien sûr, d’une « unité nationale » factice et apaisante…

Où est passé le débat – si toutefois il en restait un – devant tous ces éditorialistes et « personnalités » officielles de la TV, de type Olivier Duhamel et consorts, qui rabâchent qu’« je préfère mourir que d’être confiné » (dixit Duhamel !) et que les démocraties prouveront qu’elles peuvent mieux vaincre le virus que les régimes autoritaires !!!! qui ont, eux, des masques, des tests, des moyens massifs que les grandes démocraties n’ont pas. Mais qu’à cela ne tienne ! La démocratie est plus forte que tout ! Même, et peut-être surtout, sans moyens ! Où va se nicher la politique de la mauvaise foi ? !

Cela rappelle la fameuse formule triomphante de Paul Reynaud le 9 mai 1940 : « La route du fer est coupée ». On a vu le résultat un mois après. Les mêmes grands démocrates béats ont modifié la formule en « la route du virus est coupée », avec pas plus de moyens qu’en 1940… On voit le résultat.

Où sont passés les migrants en Méditerranée ? Partis comme par enchantement ou alors ils abordent paisiblement en masse sans plus personne pour faire même semblant de les arrêter ?

Où sont passés les grands principes économiques et financiers qui voulaient qu’on ne PEUT pas dépasser 3 % de déficit, qu’on ne PEUT pas financer les hôpitaux, qu’on ne PEUT pas souscrire aux demandes des Gilets jaunes, qu’on ne PEUT pas dépenser 10 millions ici ou là, qu’on ne PEUT pas revenir sur la folle réforme des retraites qui appauvrit les futurs retraités, etc. au risque de tout faire s’effondrer du merveilleux système macronien pour le bonheur universel de ses 66 % d’électeurs béats ? Mais alors, on aurait pu, à voir les annonces récentes… mais sûrement provisoires auxquelles succéderont à n’en pas douter de nouvelles mesures encore plus draconiennes qu’avant une fois la crise passée.

Où sont passés Trump, Poutine et leurs abominations relayées chaque jour par la grande presse officielle ?

On se demande même où est passé le prix du pétrole… qui s’effondre à nos pompes. Mais comme on ne peut plus conduire… alors… c’est sans effet ! C’est de l’essence et non des pâtes qu’il faudrait stocker aujourd’hui…

Vivement la fin de la crise pour que les fléaux du monde redeviennent nos angoisses du jour. Mais dans quel état d’avancement ?

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