L’anonymat sur le Net et les libertés ?
Au nom de la démocratie et des libertés, peut-on décemment accepter tout le déferlement de menaces, d’insultes anonymes déversées quotidiennement sur les réseaux sociaux ? Faut-il interdire le pseudonymat sur internet ? Sachant que le pseudonymat est une garantie pour la démocratie. Des lanceurs d’alertes, des employés d’entreprises peuvent s’exprimer librement et pour eux la levée du pseudonyme serait une atteinte à leur liberté.
Manifestement, il y a un problème difficile à résoudre entre la haine sur les réseaux sociaux et ceux qui défendent à tout prix la liberté. En effet, on peut traiter de tous les noms, de tous les vices en se cachant derrière des pseudonymes, toutefois peut-on être vraiment anonyme sur internet ? C’est un débat ouvert et qui pose de réels problèmes !
Déjà en 1618, à Venise il existait une « bocca di leone » (photo ci-dessus) installée au Palais des Doges. Appelée bouche des dénonciations, dans laquelle, de façon anonyme, on glissait un petit billet discrètement pour dénoncer un rival, un jaloux, un malveillant qui pouvait se retrouver aux fers. On pouvait ainsi se débarrasser, sur simple lettre anonyme, d’une personne qui dérangeait et décider du sort de sa vie.
Aujourd’hui encore et cette fois à un niveau international, on peut lancer des commentaires haineux sur les réseaux sociaux. Ce sont de véritables problèmes pour les victimes puisque les auteurs peuvent se cacher impunément derrière des pseudonymes. Certains politiciens voudraient changer cela mais se heurtent aux principes des libertés fondamentales de l’expression de la parole.
Est-il possible d’interdire l’anonymat et de le lever sans remettre en question les libertés fondamentales de la démocratie ?
Certaines personnes refusent ce choix pensant que l’anonymat est nécessaire pour évacuer la haine et la violence permettant d’avertir de façon anticipée les victimes afin de mieux les protéger d’actes qui pourraient être consécutifs aux écrits malveillants.
L’anonymat sur internet est une expression traduisant diverses notions relatives à plusieurs domaines dont l’informatique, le droit et le social.
Au niveau social, il s’agit d’un mode de communication entre citoyens difficile à surveiller, ce qui relance des enjeux de société en matière de vie privée et informatique. Toutefois, l’anonymat total sur internet n’existe pas, il existe toujours des traces numériques. Ce qui veut dire qu’il y a de nombreuses façons de pister. Une simple adresse protocole internet permet d’estimer une géolocalisation approximative.
Il existe pourtant de nombreuses stratégies pour rançonner les citoyens, mais aussi les banques et les entreprises. La cybercriminalité n’a jamais été aussi manifeste. Chacun peut être victime de fraude à la carte bancaire mais aussi d’autres actes malveillants portant préjudice aux internautes.
Des attaques peuvent cibler des particuliers mais aussi des entreprises. Elles visent à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter ou de les revendre.
La cybercriminalité débusque les cybercriminels qui se déguisent en un tiers de confiance (banques, administrations) et diffusent un message frauduleux. Le message invite les destinataires à mettre à jour leurs informations personnelles (souvent bancaires) sur un site falsifié vers lequel ils sont redirigés.
Alors comment se prémunir de ces actes haineux, malveillants et frauduleux ? L’essentiel n’est pas toujours le problème lié à l’anonymat qui peut être levé par les services de police, mais le fait que la rapidité de l’information et de la communication est à l’origine de stratégies de plus en plus adoptées par la cybercriminalité qui vont nécessiter des moyens très sophistiqués pour être déjouées par des services de la protection des libertés.
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