De l’omniprésence du dogme…
La désignation de Mathilde Edey Gamassou, de mère polonaise et de père franco-béninois, par le comité des fêtes johanniques en vue d’incarner cette année, à Orléans, sainte Jeanne d’Arc a soulevé, de part et d’autre de la Toile, les plus trépignantes indignations comme les plus euphoriques réjouissances.
D’un côté, les tenants intransigeants de la défense d’un Occident exclusivement leucocytaire et non métissé, de l’autre, les chantres énamourés de la diversité colorée et multiraciale.
Un but partout, la balle raciale au centre, serait-on tenté de dire en filant la métaphore footballistique, domaine où, c’est le moins que l’on puisse dire, le Mercato ne s’embarrasse pas de ces subtilités épidermiques préférant s’en remettre au gros argent apatride et cosmopolite, arbitre incontesté des inélégances capitalistiques.
Le débat s’en trouve donc bassement réduit aux acquêts politiques d’une géno-typologie rudimentaire, pour ne pas dire grossière consistant à essentialiser la seule couleur de peau de cette fervente catholique (cheftaine de patrouille chez les Guides d’Europe). Elle est mulâtresse donc digne ou indigne d’intérêt, selon les points de vue. Misère de la race et misère de la pensée… Comme le note le sociologue Mathieu Bock-Côté, « L’idéologie multiculturaliste hystérise la société et pousse chacun dans une lutte contre tous. […] Aux États-Unis comme en France, depuis une trentaine d’années, une certaine gauche a racialisé les rapports sociaux, en croyant ainsi libérer les minorités et révéler le « privilège blanc » masqué par la nationalité. On voit le résultat : la racialisation des appartenances pousse à un resurgissement du racisme » (Figarovox, 23 février 2018).
Resurgissement ? Voire. Le racisme semble être la chose la mieux partagée de l’humanité. Il est un état quasi physiologique des sociétés humaines. La haine de l’autre est irrationnelle et insondable.
Des deux côtés, antiracistes patentés et médiatiques ou albo-différentialistes, l’on a très mal lu (ou, plus vraisemblablement, guère lu) Arthur de Gobineau, les premiers le rejetant dans l’abîme des monstres lovecraftiens de l’abomination, les seconds l’absolutisant sur la seule et trompeuse vérité de l’intitulé d’un ouvrage beaucoup plus complexe et beaucoup moins « raciste » qu’on ne le supposerait.
Instrumenter la race comme marqueur de la civilisation est une aberration car, qui de l’Africain, de l’Européen ou de l’Asiatique peut s’enorgueillir d’échapper aujourd’hui au grand arraisonnement mondial de la civilisation qui les écrase toutes, celle du matérialisme consumériste turbo-capitalistique ?
Tous esclaves de la Technique, ils se sont fondus dans la race universelle de l’homme augmenté, oublieux de leur singularité originelle, de leur écologie primordiale.
Gobineau notait fort justement qu’« en admettant que nous soyons plus éclairés sur certains faits, combien, d’autre part, nous avons perdu de notions familières à nos plus lointains ancêtres ! Est-il douteux qu’au temps d’Abraham, on ne sût de l’histoire primordiale beaucoup plus que nous n’en connaissons ? Combien de choses découvertes par nous, à grand-peine, ou par hasard, ne sont en définitive que des connaissances oubliées et retrouvées ! Et comme, sur bien des points, nous sommes inférieurs à ce qu’on a été jadis ! »
Vérité raciale en deçà du temps, erreur au-delà…
Seulement, voilà ! La société du Spectacle qui se nourrit avidement de sensationnalisme comme du bruit enivrant de sa fatuité narcissique est tombée dans le piège qu’elle s’est tendu.
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