24 juillet 2022

Devoirs de vacances

Par Jean-Pierre Brun

Alors même que la bienveillance, trop longtemps oubliée, elle resurgit sournoisement sous la forme d’un vulgaire synonyme de tolérance, elle doit bénéficier à notre gouvernement. De grâce, cessons de critiquer nos ministres. Le fardeau chronophage dont ils sont bâtés empêche leur esprit délié de penser avant de réfléchir !

À la veille de leur trop courte pause estivale je me permets, en toute humilité, de leur conseiller de consacrer une heure de méditation quotidienne sur un sujet imposé.

Pour notre Premier ministre le coup de main d’un révolutionnaire (ma non troppo), Royer-Collard sera certainement le bienvenu : « Les majorités trompeuses qui se succèdent ne sont au jour que des minorités accidentellement grossies d’opinions différentes ou même opposées ».

Le ministre de l’intérieur, pétrifié devant une carte constellée de zones de non droit ne manquera pas d’écouter ce coquin de Rivarol : « Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »

Pour se démêler des pièges d’une géopolitique mal assimilée, le locataire du Palais du Quai d’Orsay devra ruminer l’avertissement d’Alexandre Soljenitsyne : « L’histoire sera très dure pour ceux qui font semblant de ne pas entendre ».

Alexandre Soljenitsyne  pourrait souffler dans l’oreille de notre grand argentier le fruit inattendu de sa réflexion d’historien du XIXe siècle : « La politique c’est l’art de prendre de l’argent aux riches, des voix aux pauvres, en prétendant les protéger les uns des autres ». Mais est-ce encore d’actualité en ce début de troisième millénaire ?

Le ministre des Armées méditera une vérité formulée par Joseph de Maistre : « La difficulté dans les temps de crise n’est pas de faire son devoir mais de le connaître ».

À notre dynamique ministre de l’éducation nationale qui mieux que Platon pourrait l’accompagner : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l‘autorité de rien et de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, la naissance de la tyrannie. »

Le ministre chargé des relations avec le Parlement s’appropriera une autre réflexion d‘un Joseph de Maistre toujours aussi lucide : « Pourquoi tant de lois ? C’est parce qu’il n’y a pas de législateur ».

Son collègue chargé de la transition numérique et des télécommunications fera bien de se pencher sur la remarque pertinente d’un penseur désinvolte, Jean Dutourd : « Un pays dont les lois changent constamment, sous prétexte d’améliorer quelque chose, de simplifier, de rendre telle situation plus logique ou plus raisonnable, devient fou, c’est-à-dire anarchique. »

L’élégante courroie de transmission du gouvernement, installée à la Présidence de l’Assemblée nationale n’échappera pas à la contrainte du devoir de vacances et au sujet imposé par l’incontournable de Retz : « L’on a plus de peine dans les partis à vivre avec ceux qui en sont qu’à agir contre ceux qui y sont opposés ».

À quel titre le président de la République pourrait-il s’exonérer d’un tel exercice ?

Président de tous les Français il méditera cette pensée d’Alain : « Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit ».

Maître de la politique de l’État, le propos quelque peu désabusé de Frédéric II devrait le plonger dans un abîme salutaire de perplexité : « La supercherie, la mauvaise foi et la duplicité sont malheureusement le caractère dominant de la plupart des hommes qui conduisent les nations ».

À notre Chef des armées, Louis XV pourrait rappeler judicieusement que « le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes : la vraie gloire, c’est de l’épargner ».

Finalement, nos aînés n’étaient pas aussi crétins que les adeptes de la cuisine du woke s’efforce de nous le faire croire !

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