Les contes fascineraient-ils nos présidents ?
À l’image du coq gaulois se dressant fièrement sur son tas de fumier, ergots acérés limés du matin, avant de lancer à jabot déployé un cocorico conquérant, nos présidents ont une sérieuse propension à se mêler des affaires du Proche Orient, sans en mesurer pleinement les conséquences. Des observateurs malveillants iraient jusqu’à dire que ces gallinacées de basse-cour, quelque peu glorieux, cultiveraient un complexe à l’endroit du prédateur impitoyable qu’est le pygargue à tête blanche américain.
En 1978, accueillant Khomeiny à Neauphle-le-Château, Giscard qui croyait encore à son destin international, n’imaginait pas un seul instant réchauffer dans son sein la vipère qui empoisonnerait de son venin le marché persan. Aux envolées pimpantes de Ketèlbey, allaient succéder les accords glaçants d’une marche funèbre composée par des ayatollahs particulièrement inspirés.
En 1991, le « maître queue » élyséen du coup de billard à trois bandes, que le sort du Koweit laissait aussi froid qu’une photo dénudée de la doyenne des Français, vit dans une intervention française en Irak, le moyen de redonner un peu de tranchant à sa francisque héritée des Francs saliens. Il lui fallait alors impressionner les fils d’Alamans, de Burgondes et autres Ripuaires, encore maîtres d’œuvre du chantier européen en cours de démolition. Rouler des mécaniques, fussent-elles à chenilles, et qui plus est sous le nom de Daguet, un cervidé qui n’a jamais fréquenté les espaces désertiques, où était vraiment le mal ?
Reconnaissons au passage la prudence du « Bison égocentrique » (son totem chez les scouts) qui, en 2003, préféra une fois encore la tête de veau corrézienne et l’œuf poché à la truffe noire, au masgouf irakien bourré d’arêtes. Les louveteaux de mon époque savaient encore que l’œuf rate car le tigre n’est pas loin. Mais soyons lucides, quel élève de 6e serait capable aujourd’hui de balancer finement à son prof d’histoire : « Mets au pot ta mie ! »
Je vous prie d’excuser cette digression de l’amateur de « carambar » particulièrement facétieux que je fus.
Notre Jupiter dont l’odorat est peut-être troublé par les premiers pollens printaniers, a cru déceler, venant d’Orient, les effluves délétères de cornues et alambics infernaux. Qui dit enfer dit diable. Et qui dit diable dit Bachar el-Assad. Les exorcistes se faisant de nos jours de plus en plus rares, il ne restait aux défenseurs des vertus démocratiques qu’à recourir aux feux du ciel pour neutraliser ses laboratoires méphistophéliques. Mais où ? Quelque part, aux environs du pourtour de la périphérie des arsenaux d’armes à destruction massive du satanique Saddam Hussein qui, soit dit en passant, restent à découvrir.
Seraient-ce les contes des « Mille et une nuits » qui fascineraient nos présidents et plus particulièrement celui d’Aladin et de sa fameuse lampe dont nul n’ignore aujourd’hui qu’elle était à pétrole ? Le même pétrole qui alimente les brasiers proche-orientaux. À moins que ce ne soit Ali Baba dont le sésame réactualisé permettrait de découvrir la nouvelle pierre philosophale qui transforme l’or noir en pétrodollars et Sinbad le marin en commandant de supertanker…
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