On n’a pas fini d’en apprendre sur les animaux marins !
Dans Vingt mille lieues sous les mers, le célèbre roman de Jules Verne (1828-1905), les marins du Nautilus, le sous-marin imaginé par l’auteur, sont face à une bête effroyable : une pieuvre géante.
Mais les pieuvres sont-elles aussi effrayantes que Jules Verne le pensait ?
Aujourd’hui, avec d’excellentes recherches scientifiques qui révolutionnent, mais qui apaisent nos peurs, on apprend que les pieuvres au regard fascinant, munies de leurs huit tentacules sont des animaux non seulement intelligents, mais sensibles.
Qui sait si la bête effroyable devant le Nautilus ne voulait pas embrasser de ses 8 tentacules l’embarcation ?
Oui, les octopodes sont des animaux intelligents. Ils se souviennent des gens et des douleurs qu’ils ont pu ressentir dans le passé. L’auteur de 28 livres dont l’un traduit en français L’âme d’une pieuvre, Sy Montgomery (1958-) naturaliste allemande, est persuadée que les créatures marines ont des sentiments.
Avant sa mort, Octavia – le nom de son amie pieuvre – a nagé à la surface de son aquarium non pas parce qu’elle avait faim, mais pour dire au revoir à son amie Sy Montgomery. Elle a alors mis ses ventouses autour de son bras et l’a regardée en face, en la tenant durant de longues minutes.
« L’histoire est surprenante car Octavia est une pieuvre ! », assure Sy.
Avant donc cette dernière rencontre avec Sy, Octavia avait passé dix mois isolée dans une grotte. Pourtant, elle semblait se souvenir de son amie.
« C’est une réalisation extraordinaire lorsque l’on sait que les pieuvres ne vivent que de trois à cinq ans ; alors dix mois sont l’équivalent de décennies pour nous », remarque Montgomery.
L’auteur a écrit de nombreux livres sur la relation entre les humains et les animaux et est convaincue que les octopodes sont intelligents et ont en plus des sentiments.
Les résultats des recherches montrent également que ces animaux sont sensibles. C’est ainsi que Kristin Andrews et Franz de Waal, éthologues, ont découvert que les octopodes ont la mémoire de la douleur. Cela signifie qu’ils ne réagissent pas seulement à la douleur avec des réflexes, mais que ces animaux évitent les endroits où ils ont déjà souffert douloureusement. C’est leur mémoire qui les a particulièrement sauvés.
Bien sûr, on ne sait pas ce qui se passe précisément dans les cerveaux des octopodes, mais pour Montgomery, ce n’est pas une raison pour ne pas tenir compte de leurs sentiments.
L’écrivaine remarque : « Je ne sais pas non plus ce que mon mari ressent et si sa joie est la même pour lui que pour moi ! ».
Mais n’oublions pas que les pieuvres auraient huit bras, trois cœurs et neuf cerveaux. Elles font presque figure d’extraterrestre. Octopus vulgaris est capable d’ouvrir un pot en verre, de se repérer dans des labyrinthes complexes ou encore capable de prédire le résultat de match de foot ! Alors qui est l’homme – lequel n’a que deux bras, un cœur, et un cerveau – devant ces êtres multipliant les organes essentiels ?
Crabes, homards, poulpes et calmars… dans le cadre de sa stratégie nationale pour le bien-être animal, le gouvernement britannique a réalisé un rapport de synthèse concernant les connaissances scientifiques sur ces animaux. Sur les quelque 300 études recensées, les preuves en faveur de leur sensibilité sont jugées de « substantielles » à « très fortes ».
Il ne sera plus possible désormais d’ébouillanter les crustacés sans étourdissement et d’élever des pieuvres de façon industrielle, ce qui entraîne pour elles une grande souffrance en raison de leur nature solitaire et curieuse.
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