7 janvier 2021

Les performances extraordinaires des animaux

Par Jill-Manon Bordellay

Qui a dit que le champion en sprint était Usain Bolt ?

Le chat de gouttière bat tout simplement le record du champion de course de vitesse du monde en courant à 40 kilomètres/heure et lorsqu’il chasse, sa vitesse de pointe peut atteindre 50 kilomètres/heure.

Si nous devions nous mesurer lors du décathlon aux animaux, les hommes ne seraient plus sur la première marche du podium, mais à la troisième, voire n’auraient plus aucune médaille.

Le puma saute à une hauteur de plus de 5 mètres, alors que le champion du monde n’excède pas 2,45 mètres et que le félin peut également sauter à plus de 12 mètres horizontalement, alors que le record du monde du saut en longueur a été obtenu par Mike Powell en 1991 pour une distance de 8,95 mètres.

Sans compter sur la chèvre des montagnes qui peut faire des sauts jusqu’à 40 mètres d’une falaise et que le chimpanzé est deux fois plus fort que l’homme, ce qui signifie que le monde animal est doté de capacités physiques et physiologiques beaucoup plus développées que celles de l’humain.

Alors pourquoi l’homme s’est-il considéré comme supérieur aux animaux ? Tout simplement parce qu’il aurait selon ses dires, la faculté de juger et d’agir sur son environnement ?

Cette « supériorité » l’aurait-il conduit à des excès comme celui de justifier les traitements les plus cruels qu’il inflige aux animaux ?

Pourtant, des travaux scientifiques et des études éthologiques étayent que les animaux, non seulement sont des êtres sensibles, mais également intelligents, et que certains utilisent des outils comme les mésanges qui percent l’opercule des bouteilles de lait ou les pies qui frappent les coquilles d’escargots avec des pierres.

Charles Darwin écrivit : « L’homme dans son arrogance pense être une œuvre, digne de l’acte de Dieu. Plus humble et, à mon avis, plus vrai de le voir comme créé à partir des animaux. »

L’homme n’est-il pas au demeurant un animal qui a oublié de s’adapter à la nature ?

Ainsi, affirmer que le sentiment de supériorité de l’homme est une pensée dominante culturelle ne va pas dans le sens de la biologie et de l’évolution. Il y a de plus en plus d’arguments aujourd’hui qui tendent à montrer qu’il est dans l’intérêt des hommes d’améliorer la condition animale et de reconnaître la sensibilité et l’intelligence des animaux.

Pourquoi encore exploiter les animaux et les conditionner dans des élevages intensifs afin d’augmenter le rendement sans tenir compte de leur sensibilité ? Comment l’homme est-il parvenu à une telle barbarie ?

Ne faudrait-il pas changer notre regard sur ce monde afin de mieux vivre avec les autres êtres vivants ?

En effet, l’ensemble des êtres vivants forme un vaste superorganisme, réalisant l’autorégulation de ses composants pour favoriser la continuité de la vie et une certaine stabilité du climat.

Claude Levi-Strauss écrivit : « Un jour viendra où l’idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du XVIe ou XVIIe siècle, les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains. »

Nous ne sommes pas étonnés que les animaux soient à notre service, mais pourrait-on, un jour, être au service des animaux ? On parle des chiens d’aveugle, mais peut-on envisager d’être au service d’un chien mal voyant ?

Sommes-nous en mesure d’apprendre le langage simien comme dans la Planète des singes plutôt que d’enseigner à des chimpanzés le langage des sourds et muets ?

Et si les animaux étaient en mesure de prendre la parole pour raconter les souffrances qu’ils endurent pour satisfaire l’homme comme Allain Bougrain-Dubourg l’exprime dans son très beau livre Lettres des animaux à ceux qui les prennent pour des bêtes ?

Le concept de « bête » est tout à fait discutable, il indique par son intensité cruelle qu’un qualificatif substantif discrimine encore les animaux.

La meilleure des performances de l’homme serait, pour remonter sur la première marche du podium, de penser qu’il n’est pas supérieur aux animaux, mais qu’il est un animal toutefois doté de raison. Raison qui le ferait être raisonnable et le conduirait à refuser l’exploitation cruelle qu’il fait endurer aux animaux dans l’intérêt général.

Jill-Manon Bordellay est l’auteur de deux livres aux éditions Dualpha :

Souffrance animale & responsabilité humainepréface de Christian d’Andlau-Hombourg

Souffrance animale & responsabilité humaine, Jill Manon Bordellay (Dualpha).

Animaux : halte à l’hécatombe !préface de Christian d’Andlau-Hombourg

Animaux : halte à l’hécatombe !, Jill Manon Bordellay (Dualpha).

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