8 janvier 2021

Le Royaume-Uni vaccine plus vite que l’Allemagne grâce au Brexit

Par article conseillé par EuroLibertés

Par Olivier Bault.

Dans la course à la vaccination contre la Covid-19, le Royaume-Uni a pris plusieurs longueurs d’avance sur l’Allemagne, le pays en tête du peloton de l’UE, et cela pourra se traduire par un avantage économique grâce à une sortie plus rapide du confinement. En effetpuisque les pays européens (hormis la Suède) ont fait le choix, à tort ou à raison, de fermer certaines branches de l’économie et de limiter la liberté de mouvement des citoyens pour lutter contre la pandémie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, et puisqu’il existe aujourd’hui plusieurs vaccins offrant une protection jugée satisfaisante, la stratégie de vaccination sera déterminante pour permettre la levée des restrictions.

Avec les nouvelles variantes de ce coronavirus, nettement plus contagieuses, le Royaume-Uni connaît aujourd’hui une recrudescence du nombre de cas diagnostiqués, qui sont désormais plus de 60 000 par jour, ainsi que du nombre de décès liés à la Covid-19, la barre des mille décès en 24 heures ayant été dépassée le 6 janvier pour la première fois depuis le pic d’avril. En Allemagne, les chiffres sont moins élevés mais dépassent largement ceux d’avril, avec plus de 26 000 nouveaux cas diagnostiqués pour la seule journée du 6 janvier et près de 900 décès liés à la Covid-19 ce jour-là.

L’Allemagne avait fermé ses écoles à la mi-décembre, avançant d’une semaine les vacances scolaires. Les mesures de confinement relativement strictes entrées en vigueur à la mi-décembre devaient prendre fin le 10 janvier : elles ont finalement été prolongées jusqu’à la fin du mois de janvier, y compris en ce qui concerne la fermeture des écoles. Au Royaume-Uni, le gouvernement de Boris Johnson refusait de fermer les écoles. Il s’y est finalement décidé lui aussi à la veille de la rentrée et a annoncé un retour du confinement. La loi votée mercredi par le Parlement pour permettre ce nouveau confinement national restera en vigueur jusqu’au 31 mars, mais le gouvernement promet un déconfinement progressif sans doute à partir de la mi-février, en fonction du déroulement de la campagne de vaccination.

Au Royaume-Uni, où la campagne de vaccination a commencé plus de deux semaines avant la campagne européenne, la barre du million de personnes ayant reçu une première injection du vaccin Pfizer-BioNTech a été dépassée dans les premiers jours de janvier et Boris Johnson a affirmé le 5 janvier que toutes les personnes vulnérables auront été vaccinées d’ici à la mi-février, ce qui devrait permettre de réduire la pression sur les hôpitaux. Pour atteindre ce but, Londres a toutefois décidé d’espacer les deux piqûres requises, la deuxième ne devant être administrée que dans un délai de 12 semaines après la première, au lieu des 21 jours recommandés par le fabricant. N’ayant plus à attendre l’approbation des vaccins par l’agence européenne ni à passer par la Commission européenne pour prendre commande auprès des fabricants, le Royaume-Uni a pu approuver dès le 30 décembre un deuxième vaccin, développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca.

En Allemagne, la polémique fait rage autour du retard pris par l’UELe tabloïde Bild a publié lundi une lettre par laquelle les ministres de la santé allemand, français, italien et néerlandais avaient demandé à la Commission européenne de superviser l’achat de vaccins contre la Covid-19. D’après le Bild, il s’agissait d’une initiative d’Angela Merkel, ce qui est aujourd’hui reproché à la chancelière en raison du nombre insuffisant de vaccins achetés par l’UE. Les critiques pleuvent depuis le début de la semaine dans les médias allemands en raison du manque de vaccins : seulement plus de 200 000 personnes vaccinées contre un million en Israël, écrivait par exemple le journal Mitteldeutsche Zeitung lundi, alors que BioNTech, qui coproduit avec l’Américain Pfizer le seul vaccin approuvé à ce jour dans l’UE, est une société allemande !

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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