Les humanoïdes sont-ils au service de l’Humanité ou vont-ils nous remplacer ?
La science va-t-elle être dépassée par la fiction ou la fiction sera-t-elle la nouvelle réalité du futur ?
« Thèse, antithèse, prothèse, recapiter Louis XVI », selon la formule insolite de Jacques Prévert. Les robots humanoïdes vont-ils nous aider à être plus humain ou trop humain ?
D’abord les robots insectoïdes ont été conçus sur l’observation des insectes pour améliorer les performances dans tous les domaines de la vie humaine. En effet, les insectes représentent 70 % de la biodiversité, les scientifiques qui observent le vol battu des abeilles ont conçu des micro-drones afin de polliniser les amandiers en Californie. De même, la libellule a inspiré le micro-drone qui aura une mission exploratoire sur la planète Mars.
Mais ce sont les robots humanoïdes très complexes qui vont permettre de faire avancer la robotique. En effet, les robots sapiens accomplissent des tâches pénibles et répétitives ou encore rendent plus conviviales les interactions avec les humains.
On peut voir désormais des robots astronautes, des robots cuisiniers, des robots infirmiers et assistants aux personnes. Par exemple, le robot Kaspar va interagir avec des enfants autistes. Il a une forme humaine à l’échelle de l’enfant, son visage exprime des émotions minimalistes, ressemblant à un masque comme celui présenté par le théâtre japonais Nô. L’enfant est avec lui beaucoup plus rassuré qu’avec un assistant humain.
Depuis 2018, la recherche en intelligence artificielle sur les robots conversationnels s’accélère à un point tel que ces derniers sont en mesure de saisir les émotions et les états d’âme de leurs interlocuteurs. Au travail ou à la maison, les robots sont appelés à envahir notre quotidien pour nous accompagner et nous assister. Cette cohabitation est-elle un défi, un danger ?
Sophia, activée le 19 avril 2015 à Hong Kong, est une gynoïde saoudienne. En octobre 2017, elle obtient la nationalité saoudienne faisant d’elle la première andro-gynoïde au monde à recevoir la citoyenneté d’un État. Ce qui a provoqué nombre de polémiques lorsque l’on sait que la répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion est forte en Arabie saoudite, alors que Sophia peut voter et se marier. Elle est considérée comme l’un des robots les plus intelligents du monde, elle peut traiter les données visuelles et la reconnaissance faciale, imiter les gestes humains et les expressions faciales et surtout est capable de répondre à certaines questions et converser de sujets prédéterminés.
Cette gynoïde a finalement un statut bien supérieur aux femmes saoudiennes. Ali Al-Ahmed, Directeur de l’Institut des Affaires du Golfe écrit : « Beaucoup de femmes saoudiennes ont rencontré la mort simplement parce qu’elles ont tenté de quitter leur maison et Sophia se balade partout sans tuteur masculin. La loi saoudienne ne permet pas aux non-musulmans d’obtenir la citoyenneté. Est-ce que Sophia s’est convertie à l’Islam ? Quelle est la religion de cette Sophia et pourquoi ne porte-t-elle pas le hijab ? Si elle demandait la citoyenneté en tant qu’être humain, elle ne la recevrait pas. »
De plus, certaines gynoïdes ont été créées pour donner du plaisir aux humains et pour devenir les compagnes de leur vie. Il existe un prototype de poupées hyperréalistes en silicone, achetées par des hommes timides ou complexés qui en font leur amante ou encore leur compagne idéale.
À Nuremberg, un ingénieur invente une humanoïde dotée à la fois d’un système circulatoire qui la rend tiède au toucher, de mouvements de la cage thoracique qui donnent l’illusion de la respiration et qui est capable de répondre aux stimulations sexuelles en remuant le bassin.
Pourrait-on alors assurer que le travail du sexe mécanisé supprimerait la criminalité et les maladies sexuellement transmissibles ? Quelles relations affectives peut-on attendre entre les humains et les humanoïdes ? Peut-on penser qu’un jour un mariage soit possible avec une compagne ou un compagnon robot ?
Serge Tisseron écrit : « On a beau savoir que ce sont des machines, on ne peut pas s’empêcher de développer avec elles les mêmes relations qu’avec des humains, et croire qu’elles ont des émotions » (Le jour où mon robot m’aimera, Albin Michel, 2015).
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