31 août 2023

Le succès des poupées Barbie ne faiblit pas

Par Jill-Manon Bordellay

Le film Barbie réalisé par Greta Gerwig met en scène une icône de la culture populaire transformée en une figure multidimensionnelle explorant une thématique féministe tout en conservant l’essence ludique de la poupée Barbie.

L’histoire recèle une farce caustique de l’aventure d’une Barbie recherchant le monde réel en sortant de sa boîte. La poupée a expérimenté une multitude d’émotions, elle devient alors humaine avec tout ce que peut signifier le fait d’être humaine : être malade, mourir…

Le rôle est campé par l’actrice Margot Robbie qui entretient la renommée mondiale de Barbie au centre de discussions sans fin sur la représentation très normée de cette poupée née en 1959, mais qui a toutefois évolué au gré des sociétés et de leurs prérequis.

Mince, blonde, la poupée Barbie est apparue autrefois avec cette apparence très lisse pour les petites filles.

C’est l’Américaine Ruth Handler (1916-2002) qui inventa la Barbie. Elle voulait donner à sa fille Barbara, alors âgée de 10 ans, une poupée à la taille fine, aux longues jambes qui allait à l’encontre du style rond et asexué des poupées de l’époque. Barbara jouait alors avec des poupées en papier, en leur octroyant des rôles d’adulte.

Forte de cette observation, sa mère voulut créer une poupée en plastique d’apparence adulte. Cette femme d’affaires va alors révolutionner l’industrie du jouet en créant le modèle de la poupée Barbie. Avec son mari Harold Matson, Ruth Handler a fondé la société Mattel en 1945 ; par la suite, le couple met la poupée Barbie sur le marché.

Aujourd’hui, la poupée Barbie est l’un des jouets les plus vendus au monde : plus de 59 millions en 2022 dans 12 pays.

Il y eut une évolution de cette poupée, créée comme femme au foyer et au fil du temps, devenue hôtesse de l’air, vétérinaire ou astronaute qui apprend plus de 250 métiers.

Pourtant, la femme jouet est accusée d’être une femme-objet. Barbie arrivée dans les chambres des petites filles à la fin des années cinquante, est décriée par bien des féministes par sa plastique irréelle et sa longue chevelure blonde. Pourtant se cache sans doute en elle une femme engagée et indépendante : c’est finalement l’idée qu’une femme – en l’occurrence sa créatrice – pouvait changer le monde du jouet si ce n’était pas le monde tout court.

Pourtant tout le monde n’a pas vu Barbie comme un modèle positif. Car avec cette poupée modélisée à la fin des années cinquante, une certaine image de la femme est entrée dans la chambre des enfants : jeune, blanche, sans handicap, prête à l’action et désireuse de performance dans un monde capitaliste. Si bien que Mattel a répondu à plusieurs reprises à ce type de critiques au cours des dernières décennies, parce que Barbie est bien plus qu’une poupée, elle est un jouet qui façonne l’image que les enfants vont avoir de la normalité et de la beauté. Donc Mattel s’est conformé aux exigences des évolutions sociétales.

Désormais, il n’y a plus un modèle, mais des modèles selon les attentes des consommateurs. Barbie répond à ce que chacun projette et veut être dans l’avenir. Aussi, pour accréditer son image devant les critiques, Mattel propose une diversité avec des poupées de couleur, des poupées aux formes rondes ou encore une poupée en fauteuil roulant. Avec plus d’un milliard d’exemplaires vendus dans le monde depuis sa création, Barbie est sur la première marche du podium des poupées vendues.

Malgré toutes les évolutions, une chose n’a pourtant pas changé : Barbie est encore jeune, sans une seule ride !

Pour combien de temps encore ?

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :