La prédominance du crétin
Notre dynamique et distingué chef de l’État vient de populariser en France une expression made in USA bien inutile : les Fake News.
Comme si la propagande, plus ou moins subtile, n’était pas une chose aussi vieille que le pouvoir organisé des États. Après tout, à la jonction des Ve et IVe siècles avant Jésus-Christ, Socrate fut obligé de goûter à une décoction de Grande Ciguë (et contenant probablement aussi d’autres plantes) pour avoir ironisé sur les thèmes répandus par l’archonte d’Athènes Lychès.
Durant la Grande Guerre, on appelait « bourrage de crânes » ce que notre prince conspue sous l’appellation anglo-US ci-dessus mentionnée. « Rien de nouveau sous le soleil », soupirait, il y a vingt-trois siècles le Qohelet. De nos jours, il n’est pas de mois sans plusieurs effets d’annonce, sans moult titres spectaculaires.
Observe-t-on – après avoir délicatement trituré les chiffres des chômeurs et les avoir répartis judicieusement dans des colonnes distinctes – une « amélioration de l’emploi », qu’aussitôt l’action personnelle du dieu-Président en est créditée. Merlin et sa baguette magique ou tout autre produit hollywoodien font pâle figure à côté de nos successives excellences.
Le bitcoin, monnaie virtuelle dépourvue de tout contrôle et de tout moyen de régulation, devient une « source d’enrichissement », avant de devenir peut-être une énième « arnaque du siècle »… car il existe autant d’arnaques que de violonistes, pianistes, Rockstars ou de criminels « du siècle ».
L’immigration-invasion de l’Europe par d’honorables rejetons d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient – réfugiés politiques, économiques ou simples victimes d’un effet de miroir aux alouettes – devient dans la phraséologie journalistique mondialiste une chance de repeuplement de l’Europe en voie de « désertification démographique »… et bien sûr, les Européens vont jouir d’une retraite grâce au travail de millions de chômeurs, de sous-doués et d’illettrés.
Autre sujet d’actualité brûlante : le « droit à l’erreur ». À dire vrai, depuis que l’humanité cogite et note ses impressions, on sait parfaitement que n’importe qui peut se tromper, certes de bonne foi, ce qui est une piètre consolation pour qui est victime d’une erreur technique (pensez à votre voiture), financière (singulièrement fiscale) ou médicale, pour ne même pas évoquer les horreurs judiciaires.
Au XIXe siècle timidement, puis au XXe de façon généralisée, on a introduit en Occident la responsabilité civile, détachée du pénal – ce bon vieux Hammourabi, il y a 38 siècles, faisait exécuter le chirurgien maladroit !
Désormais, nos fringants élus, nos consciencieux fonctionnaires, vont pouvoir se retrancher derrière ce nouveau droit pour se moquer des victimes de leurs erreurs, aussi banalisées qu’une voiture de gendarme au bord de nos routes.
Si vous voulez vraiment rire, lisez ce que de sérieux économistes nomment « la croissance occidentale générée par la croissance chinoise ». Certes, les entrepreneurs et négociants chinois inondent tous les continents de leurs produits élaborés en quantités monstrueuses, à très faible coût salarial – d’autant que la protection sociale du Chinois de base est fort rudimentaire. Mais en Occident, cette croissance économique chinoise n’augmente que les ventes de la grande distribution (de produits médiocres) et fait décroître d’autant la production locale… évidemment pour un économiste au service du négoce international, il y a effectivement une « croissance ».
Encore quelques années de ce type de « croissance » et le consommateur occidental s’évanouira faute de pouvoir produire, car pour acheter, il faut gagner de l’argent… et le dévoué producteur chinois et ses intermédiaires ne se contenteront pas d’une monnaie virtuelle non gagée.
Autre bobard – on remarquera que tous les sujets traités relèvent des « nouvelles » des deux dernières semaines – : le scandale des homosexuels, plus ou moins pédophiles, de l’enseignement laïc ou religieux et en tous pays de la planète.
Que voilà un sujet neuf ! On en débattait déjà en Athènes au temps de Périclès ou dans la Rome républicaine, soit bien avant l’éclosion d’un clergé catholique, protestant ou orthodoxe. On en parlait aussi dans les temples bouddhistes de Chine. Il est évident que les pédophiles, depuis la plus haute Antiquité, sont attirés par les métiers qui mettent des adultes au contact d’enfants. Il est non moins évident que des religions exigeant de leurs prêtres le célibat attirent les homosexuels, qui trouvent un alibi commode à leur refus de convoler avec l’autre sexe.
Dans les années 1980, Carlo Fruttero et Franco Lucentini avaient défrayé fort agréablement la chronique littéraire avec La prédominance du crétin. Dans ce livre jubilatoire, ils dénonçaient les poncifs du crétinisme post-soixante-huitard, soit un mélange de niaiserie sentimentale, de psychanalyse pour garçon-coiffeur et de marxisme, de préférence atypique (à la sauce Trotski, Mao ou Tito). Le marxisme s’est avéré soluble non seulement dans l’alcool et les stupéfiants, mais aussi dans l’hédonisme. Rares sont les dinosaures à vanter encore ce brouet sanglant.
De nos jours, la fabrique du crétin passe par le culte des Droits de l’Homme revu et corrigé par la Gender Theory, donc les Droits de l’être humain, plus ou moins mâtinés (c’est le cas ou jamais d’employer le terme) de droits des animaux. Elle passe surtout par les encouragements à l’hyperconsommation, au remplacement de tout ce que l’on utilise depuis plus de cinq ans (y compris le conjoint), au brassage des races – ou ethnies ou de quelque façon que vous voudrez appeler les « autres » –, au refus de l’effort, du devoir et surtout de l’épargne, crime majeur contre la « Nouvelle société qui gagne ».
Macron et ses Fake News ou pas, l’animal humain reste identique à lui-même depuis la plus haute Antiquité : un gogo très facile à duper et, par-dessus tout, un candidat au « bonheur ».
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