1 novembre 2022

La France véritable coupe-gorge (Bis repetita)

Par Michel Festivi

Le 18 août dernier, je faisais part aux lecteurs d’Eurolibertés de la situation de la France, devenue en quelques années un véritable coupe-gorge, en référence aux propos de notre très cher et efficace ministre de la justice, qui nous avait asséné le contraire en 2020. (Son vrai titre devrait être ministre de l’aveuglement volontaire).

Ce monsieur a des résultats inversement proportionnels à sa capacité à parader lors des questions au gouvernement tant il est facile de parler, voire d’éructer, sans pouvoir être contredit. La réplique n’étant pas possible à l’Assemblée Nationale, ce qui arrange bien ses affaires, car sa politique pénale est inexistante, du moins vis-à-vis des délinquants.

Le 18 août dernier donc, les lecteurs les plus optimistes auraient pu croire que les chaleurs suffocantes de cet été caniculaire avaient pu jouer un rôle dans cette prolifération exponentielle des crimes et des délits. Aujourd’hui, alors que les chaleurs estivales sont bien retombées, le doute n’est hélas plus permis. La France est devenue un pays où l’on peut à tous les coins de rue, même en pleine journée et en plein centre-ville, se faire tuer ou violer sans coup férir et ce quelle que soit la saison.

Un exemple parmi des centaines, le 21 octobre dernier vers 11 heures du matin, une jeune magistrate qui tentait de porter secours à deux femmes qui se faisaient agresser près du tribunal de Créteil par un quidam criant « je vais vous violer », rue Ambroise Paré, s’est à son tour fait molester par ce dernier qui s’est jeté sur elle et lui a arraché ses vêtements. Heureusement, des passants pour une fois courageux, ont pu intervenir et maîtriser l’agresseur. Il s’agirait d’un algérien de 23 ans visé par une OQTF en date du 13 octobre selon les informations que l’on peut lire ici ou là.

Le même jour, un Algérien a été arrêté à Marseille, car dans une rue du 15e arrondissement il violait tout uniment une femme. Les policiers l’ont interpellé pièce à conviction à la main, puisqu’il tenait son préservatif ! Il était SDF et sous le coup lui aussi d’une OQTF.

Ne parlons pas de cette malheureuse enfant, Lola, morte assassinée, martyrisée, par une Algérienne sur laquelle pesait aussi une OQTF. Ces fameuses OQTF – on devrait plutôt dire des IRTF (Invitation à Rester sur le Territoire Français) –, sont fort nombreuses mais presque jamais appliquées. Selon les sources les plus officielles, dont celles de Public Sénat, seulement 7 % auraient été exécutées en 2020.

En 2021, sur 61 787, 3 501 auraient été suivies d’effet. Environ neuf OQTF sur dix ne sont pas exécutées. Le porte-parole du gouvernement, le même qui nous faisait les gros yeux lors du Covid, se trouve les meilleures excuses du monde, sauf à reconnaître son impéritie. Or le premier devoir d’un état digne de ce nom est de protéger ses citoyens, et notamment les plus faibles dont les femmes et les enfants. La première des libertés et de loin étant la sécurité.

Oser dire que de malheureuses victimes seraient encore en vie si les autorités effectuaient tout simplement leur devoir le plus élémentaire, devient une calomnie raciste pour tous les politiques et journalistes tenant de l’immigrationnisme le plus échevelé. On n’a pas le droit de pointer du doigt les très graves dysfonctionnements ministériels sans être aussitôt traité de facho. Les criminels qui n’auraient pas dû se trouver sur le territoire français ou être encore en prison sont légion.

Darmanin qui entend briser la police judiciaire, au nom du grand principe qui veut qu’il convient de changer ce qui marche à peu près, reste les bras ballants et ne fait rien d’efficace pour que cette violence cesse. En 2021, selon le ministère de l’intérieur même, les attaques aux personnes ont bondi de 12 % par rapport à 2020, gageons qu’en 2022 ce chiffre se sera encore accru considérablement.

Les coups et blessures volontaires sont passés de 274 300 en 2020 à 306 700 en 2021. Quant aux violences sexuelles pour les mêmes années, elles ont explosé de 57 100 à 75 800. Il y a eu 1 026 homicides en 2021, chiffre le plus élevé depuis plusieurs années. Quant aux délits pour trafic de drogue, ils ont augmenté de 38 % en 2021.

Gérald Darmanin est totalement défaillant et regarde passer les trains. Dupond-Moretti est tout autant aux abonnés absents. Nous avons appris que le 17 octobre dernier, un surveillant du Centre de détention de Châteaudun (Eure et Loir) a été très violemment agressé par deux hommes avant de prendre son service, tôt le matin en sortant de chez lui.

Ses agresseurs qui l’ont suivi en voiture, l’ont menacé en le rouant de coups, suite à une altercation que ce surveillant avait eue l’avant-veille avec un détenu. Le syndicat pénitentiaire des surveillants a déclaré : « le donneur d’ordre est un détenu… il a utilisé un téléphone portable pour contacter ses hommes de main. Nous dénonçons le laxisme entretenu par l’administration pénitentiaire. Ce laxisme est favorable à l’impunité des détenus, fait perdre l’autorité des surveillants et favorise finalement la violence des détenus entre eux-mêmes et envers le personnel aussi bien dans nos murs qu’à l’extérieur. »

En tout cas ce surveillant a dû quitter son domicile et va devoir trouver une autre solution d’hébergement. Le chef d’établissement a confirmé les faits de cette altercation avec le détenu en question et l’agression consécutive de son subordonné (Écho républicain du 17 octobre 2022).

Par contre, un père de famille qui a voulu arrêter un criminel, qui la veille avait agressé sexuellement sa fille de six ans, et qui avant de le remettre aux gendarmes l’a roué de coups, ce que tout père de famille normalement constitué peut parfaitement comprendre et excuser, a été immédiatement mis en garde à vue, et sera peut-être plus puni que l’agresseur de sa fillette. Nos ministres et journalistes du système, qui vivent dans les beaux quartiers et qui n’ont jamais visiblement eu à souffrir de la délinquance nous servent en boucle « L’État de droit doit primer. »

Encore faut-il pour qu’il prime, qu’il ne soit pas défaillant, ce qui est une constante depuis des années, tout un chacun peut le constater.

Preuve de cette défaillance absolue, une magistrate nantaise du pôle de lutte contre la grande délinquance a dû faire une demande de protection, car elle a été menacée par trois caïds qui visiblement n’ont peur de rien, compte tenu de l’impunité qui règne dans notre malheureux pays. Selon un article du Figaro du 12 octobre dernier, ces trois individus sont Mohamed A., Ossama H. et Illias N.. Ils lui auraient, en autres joyeusetés, lancé au visage : « Si vous vous faites rafaler ou renverser par une voiture en sortant du tribunal, je serai content ».

Que fait notre garde des sceaux ? À peu près rien.

Autre preuve, un dangereux trafiquant de drogue, Sofiane B., incarcéré en 2011, puis libéré avant la fin de sa peine, et qui vient de recommencer, « a entretenu en prison, puis à sa sortie ses réseaux dans le trafic de drogue », selon Le Figaro du 28 octobre 2022. Lors de son premier procès le Procureur l’avait surnommé « le Mozart de la drogue. »

Mais les prisons sont sous la coupe réglée des délinquants, n’est-ce pas Monsieur le ministre de la Justice.

Platon avait dit il y a plusieurs siècles dans La République : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie. »

Plus récemment, un homme politique de Corrèze qui œuvra entre la IIIe République finissante et la IVe, Henri Queuille, qui fut le mentor et le maître à penser d’un certain Jacques Chirac, et qui avait aussi sans doute déteint sur François Hollande, avait eu cette sentence qui fleurait bon l’immobilisme le plus complet, et le « ne pas faire de vague », à savoir : « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse pas par venir à bout ».

On peut comprendre aisément pourquoi nous en sommes arrivés là où nous sommes, avec des hommes politiques de ce calibre.

Comme je le dis souvent, combien de temps encore les Français accepteront-ils cela ?

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