2 novembre 2022

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Plus la guerre dure, plus les rapports de force évoluent au sein de l’Union européenne (UE). Ainsi l’autorité du tandem franco-allemand est-elle contestée comme jamais par les États d’Europe centrale, baltes et scandinaves. Pour eux, Paris et Berlin ont multiplié les erreurs face à Moscou et sont trop timorés dans leur soutien à Kiev.

Selon la directrice du Conseil européen pour les relations internationales, « dans les pays en première ligne, l’invasion russe est une menace extrêmement tangible et la réponse se doit d’être américaine ».

Réunion à Luxembourg le 25 octobre, du Conseil de l’énergie visant à encourager les achats de gaz en commun à l’échelon du Vieux Continent. Mais aucun accord n’a pu être trouvé par les États membres.

Allemagne. Olaf Scholz, le chancelier allemand, a autorisé une participation chinoise limitée dans le port de Hambourg. Le groupe Cosco ne pourra acquérir qu’une part inférieure à 25 % dans ce terminal au lieu des 35 % visés.

Berlin ouvre la boîte de Pandore. Le gouvernement d’Olaf Scholz s’est accordé sur un cadre de légalisation du cannabis à usage récréatif pour adultes. L’achat et la possession « d’une quantité maximum de 20 à 30 grammes » seront autorisés pour la consommation personnelle. L’usage par les moins de 18 ans reste rigoureusement interdit.

Angleterre. C’est finalement Rishi Sunak qui a été nommé Premier ministre après sa victoire dans une primaire au sein du parti conservateur. À 42 ans, d’origine indienne, il est le plus jeune de tous ceux qui ont occupé ce poste. Sa femme est l’héritière de la 41e fortune indienne. Une belle revanche sur Lord Mountbatten qui fut gouverneur général des Indes.

Les Anglais n’ont pas fini d’en baver. Le nouveau Premier ministre, l’Indien Rishi Sunak, libéral pur et dur, alors ministre des Finances, avait refusé à Boris Johnson les crédits pour appliquer le programme d’investissement dans les infrastructures et les services publics qui lui avait permis de conquérir les voix des quartiers populaires.

Belgique. Bruxelles a refusé d’exécuter le mandat d’arrêt européen émis par Paris à l’encontre de l’imam Iquioussen pour soustraction à une mesure d’expulsion.

Danemark. Il va multiplier par 2,5 sa capacité de production d’électricité renouvelable d’ici à 2028. Le groupe énergétique Ørsted prévoit de créer en mer du Nord et dans la Baltique quatre fermes éoliennes marines qui permettront d’augmenter les capacités de 5,2 gigawatts.

Jusqu’en 2004, les jeunes nés au Danemark de parents étrangers pouvaient faire une déclaration de naturalisation à leur majorité. Cette règle est l’une des premières à avoir été supprimées par la droite libérale alliée au Parti du peuple danois.

Hongrie. Le gouvernement a lancé une grande campagne d’affichage dans tout le pays avec pour message : « Les sanctions de Bruxelles nous ruinent ». Dans la foulée, Viktor Orban a lancé une grande consultation nationale contre les sanctions décidées par l’UE contre la Russie.

Italie. Le chef de l’État, Sergio Mattarella, a confirmé la nomination de Giorgia Meloni à la présidence du Conseil. Le parti Fratelli d’Italia se taille la part du lion à savoir 9 portefeuilles sur 24. Matteo Salvini devient vice-président.

Alors que la presse s’empresse de la traiter de post-fasciste (on voit mal en quoi), Giorgia Meloni a nommé des personnalités destinées au contraire à rassurer ses partenaires européens et les marchés financiers. Avait-elle le choix ?

Giorgia Meloni a présenté son programme aux députés. Si elle confirme son attachement à l’Europe, elle entend bien changer les règles concernant l’immigration et imposer un blocus naval aux embarcations d’immigrés.

Russie. Sergueï Choïgou a annoncé s’être entretenu au téléphone avec le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, et ses homologues turc, Hulusi Akar, et britannique, Ben Wallace, après avoir déjà échangé avec son homologue américain, Lloyd Austin.

Le ministre russe a dénoncé la situation en Ukraine « qui a une tendance à une escalade incontrôlable ». Sébastien Lecornu a rappelé que « la France [refusait] toute forme d’escalade, singulièrement nucléaire ».

Les entreprises russes contournent sans trop de difficulté l’embargo des entreprises européennes. « Les Occidentaux avaient oublié. En trente ans, nous avons connu bien des crises. Nous souffrons, mais nous nous en sortons toujours », explique un ex-diplomate russe qui, rentré à Moscou après avoir occupé un poste en Europe, conseille les entreprises dans leurs circuits d’approvisionnement.

Les importations parallèles sont légion : les produits européens interdits d’exportation vers la Russie s’achètent désormais dans les « pays amis » – la Turquie, la Chine et les États du Moyen-Orient.

Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a critiqué, lors d’une conférence organisée par le quotidien israélien Haaretz, la neutralité observée par Israël depuis l’invasion de son pays par la Russie, qui a permis selon lui une « alliance » entre Moscou et Téhéran concrétisée par la livraison de drones iraniens à l’armée russe.

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