27 décembre 2020

La France est un pays musulman

Par Richard Dessens

Le 25 octobre dernier, Étienne de Gonneville, ambassadeur de France en Suède, était interviewé sur la chaîne nationale suédoise SVT au sujet des événements qui ont suivi l’assassinat de Samuel Paty.

« Y’a-t-il un risque que la situation tourne au conflit entre la France et le monde musulman ? », l’a interrogé le présentateur. L’ambassadeur a alors répondu par la négative, expliquant : « La France est un pays musulman, l’Islam est la seconde religion en France, nous avons entre 4 et 8 millions de musulmans ».

Au moins les choses sont claires et les fondamentaux de la politique de la France bien posés. Qu’on ne s’étonne plus des atermoiements, de la compréhension et des déclarations d’une prudence extrême de nos dirigeants vis-à-vis des musulmans qui se fondent de plus en plus dans les tréfonds de nos zones rurales après être devenus parfois majoritaires dans certains secteurs d’Île-de-France notamment.

Car il convient de préciser les chiffres autant que les appréciations politiciennes. Les chiffres recensent les personnes de confession musulmane avouée mais non les musulmans qui, comme beaucoup de catholiques, ne pratiquent pas ou plus leur religion, tout en conservant, et même souvent en renforçant, leur culture et leur identité musulmane. Il ne faut pas confondre confession et culture.

D’ailleurs la grande complaisance, voire l’irritation, de la majorité des musulmans de France, vis-à-vis de ceux qui dénoncent l’islamisme, est particulièrement notable. Ni l’intégration et encore moins l’assimilation n’ont été un succès en France, et, au contraire, on assiste à un regain identitaire et culturel dû, entre autres causes, au poids démographique des immigrants d’origine musulmane.

En outre, musulmans de culture ou pratiquants, ou bien sûr radicaux, tous ont comme vision fondamentale l’unité entre religion et politique. Le temporel n’est pas séparé du spirituel, ce qui rend incompatibles absolument les principes musulmans, même modérés, avec la tradition moderne de l’Europe et de la France en particulier. C’est là que se situe le nœud d’un problème qui ne peut déboucher que sur un conflit de fond.

Lorsque M. de Gonneville évoque « 4 à 8 millions de musulmans », on est certainement plus proche d’un chiffre autour de 10 millions de personnes de culture et d’identité musulmanes. Peu importe que ces personnes soient administrativement de nationalité française depuis une, deux, ou trois générations, ou possèdent la double nationalité, ou même résident en France sous leur seule nationalité d’origine, le résultat est le même avec quelques variantes marginales ou de principe au plan identitaire et culturel.

Bien sûr on pourra toujours avancer, avec justesse d’ailleurs, qu’un certain nombre d’immigrés d’origine musulmane se sont parfaitement intégrés et ont atteint une réussite indéniable. Mais une généralité souffre toujours de quelques exceptions qui n’en modifient pas les conséquences globales.

Et avec, selon les comptages, de 300 000 à 500 000 nouveaux immigrants par an, la plupart d’origine musulmane, les comptes sont malheureusement aisés à faire pour l’avenir.

Mais cela n’inquiète pas nos dirigeants qui se réjouissent, in peto, au nom de leur idéologie (rappel : « la culture française n’existe pas » ; « les crimes contre l’humanité de la France en Algérie », le tout de M. Macron), de la merveilleuse mosaïque qu’est devenue la France et d’un brassage mondialiste vertueux destiné à terme à détruire les identités de notre civilisation européenne.

Car la France, pour être le leader de l’idéologie immigrationiste et de la mixité, n’est pas la seule concernée.

Selon le Pew Research Center, il y avait 25,8 millions de musulmans en Europe (Union européenne et Royaume-Uni) en 2016, soit 4,9 % de la population totale. En fonction du niveau d’immigration, il est estimé qu’il y aura en Europe en 2050 entre 35,8 et 75,6 millions de musulmans, soit entre 7,4 % et 14 % de la population totale. Chiffres auxquels il convient d’ajouter les musulmans de culture, comme déjà démontré.

L’Europe pourra-t-elle reprendre les rênes de sa destinée dans ces conditions ?

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