Le jihad offensif est l’industrie nationale de l’islam
Dans son livre traitant de ses vues sur la guerre civile « Aussichten auf den Bürgerkrieg », publié chez Suhrkamp en1993, Hans Magnus Enzensberger, un des plus fins analystes de l’époque contemporaine, né en 1929, a fort bien décrit un triste aspect de l’être humain, que ce soit Hitler, Staline, Mao, Castro, Mahomet, etc: « le seul primate à pratiquer de manière méthodique, enthousiaste et à grande échelle, le meurtre de ses congénères. La guerre » (qui est une catastrophe absolue) « est l’une de ses principales inventions. »
De plus, depuis les années nonante, cet auteur allemand voit se propager, de manière sournoise mais perceptible, dans nos sociétés européennes ce qu’il nomme une « guerre civile à la fois globale et moléculaire » avec une violence diffuse, incontrôlée, se généralisant des banlieues aux États : « Peu à peu, les ordures s’entassent au bord des rues. Les seringues et les bouteilles de bière brisées s’accumulent dans les parcs. Partout sur les murs apparaissent de monotones graffitis au message autiste: évocation d’un Moi qui n’existe plus … On détruit les meubles dans les classes, les jardins puent la merde et l’urine… ce sont là de minuscules déclarations de guerre que sait interpréter le citadin expérimenté. »
La guerre asymétrique qui se répand en Occident n’est pas réellement civile puisqu’elle nous est imposée par des individus belliqueux qui renient leur citoyenneté. Parce qu’elle découle de l’effondrement de nos citoyennetés, de nos nations et de leur Défense, cette guerre est bien globale et moléculaire en grignotant de très petites fractions frappées les unes après les autres :
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