La chute de la maison Bergoglio (suite et fin)
C’est Antonio Socci qui mène encore la charge contre ce pape irréel, écœurant, dont la constante aura été de dégoûter ses fidèles en s’aplatissant devant les médias et le Nouvel Ordre Mondial.
Le vrai objectif était surtout de mettre fin au christianisme pour susciter un culte mondialiste. De ce point de vue, François était l’aumônier du binôme présidentiel Barack-Hillary.
Socci (traduit par notre amie Béatrice B., de Benoît-et-moi/2016) écrit ces jours-ci : « Hier, le New York Times a parlé de la « course contre la montre » du pape Bergoglio pour transformer définitivement l’Église en un club « progressiste » comme cela plaît aux radical-chic. Pour y réussir – selon le New York Times – il devrait créer un nombre de cardinaux bergogliens en mesure d’élire un successeur à son image et ressemblance. Mais la tâche est ardue. Le Consistoire d’hier ne suffit pas. »
On sait que Ross Douthat, du New York Times, est un curieux et déplacé résistant à ce pape hors-normes chrétiennes. Le Vatican a fait pression pour qu’on le vire : c’est que, comme dit machin, « Je ne suis pas de droite, mais je suis autoritaire ! » : c’est la définition même de la mondialisation totalitaire ; elle n’est certainement pas de droite, mais elle est certainement autoritaire.
Socci encore : « Dans les milieux catholiques, il y a désormais le sentiment que ce pontificat a fini dans une impasse, le contexte politique dans lequel il est né ayant disparu. »
Le lâchage par les fidèles est une évidence planétaire, et il rejoint celui des Juppé ou des Clinton !
« Le « Jubilé de François » a été un flop, et pas seulement pour les hôteliers romains. Le peuple chrétien l’a déserté ou l’a vécu sans conviction. La visite du pape à Lund le 31 octobre, pour commémorer le 500e anniversaire du schisme de Luther, qui avait été annoncée comme un tournant historique avec la perspective de l’intercommunion entre catholiques et protestants, s’est transformée en une parade qui n’est pas allée au-delà des déclarations d’intention habituelles. »
Et la fronde menace… le schisme ?
Le cardinal américain Raymond L. Burke – l’un des signataires des « Dubia » – a déclaré publiquement au National Catholic Register que « s’il n’y a pas de réponse aux questions sur les points controversés, alors je dirais que se poserait la question d’adopter un acte formel de correction d’une grave erreur. »
Socci ajoute après que « le plus grand échec du pape Bergoglio, c’est son échec politique, étant donné que trois thèmes politiques caractérisent son pontificat : ouvrir toutes grandes les portes à l’émigration de masse, l’éco-catastrophisme et les ouvertures acritiques à l’Islam. »
Sur ce désastre, et alors que Benoit XVI est toujours vivant, Socci rappelle : « Le professeur Germano Dottori, professeur d’Études Stratégiques à l’Université Luiss de Rome et conseiller scientifique de Limes [revue de géopolitique de gauche], a accordé une intéressante interview à l’agence catholique Zenit : « Bien que je n’aie aucune preuve, j’ai toujours pensé que Benoît XVI a été conduit à l’abdication par une machination complexe ourdie par ceux qui avaient intérêt à bloquer la réconciliation avec l’orthodoxie russe, pilier religieux d’un projet de convergence progressive entre l’Europe continentale et Moscou. » »
Socci conclut, lugubre : « Ce pontificat va se traîner, s’usant lui-même et l’Église avec, dans le chaos et les comités politiques sur les émigrants, jour après jour. »
Tout cela n’encourage guère à l’optimisme, Bergoglio ayant été ordonné prêtre après Vatican II, avec les conséquences que l’on sait.
On se consolera avec Léon Bloy que le brigand bredouille fait semblant d’apprécier : « Et ce cortège est contemplé par un peuple si imbécile qu’on peut lui casser les dents à coups de maillet et l’émasculer avec des tenailles de forgeur de fer, avant qu’il s’aperçoive seulement qu’il a des maîtres – les épouvantables maîtres qu’il tolère et qu’il s’est choisis. »
Il semblerait que le peuple ait enfin mal aux dents !
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