Avec le covid 19 la vaccination n’a jamais été autant d’actualité. Différents types de vaccins sont proposés dont les vaccins ARN messager. En effet, notre génome contient le plan de fabrication de chacune des protéines dont nos cellules ont besoin pour exister et nous faire vivre. Nos gènes sont à l’intérieur du noyau cellulaire.
La fabrication des protéines n’est pas réalisée à partir des plans originaux, mais s’appuie sur leur « duplicata », les ARN messagers. Lorsqu’une cellule a besoin d’une protéine, le plan de fabrication est « photocopié » (dupliqué), ce qui veut dire que son gène est transcrit.
Classiquement, la vaccination repose sur l’administration d’un agent infectieux atténué ou inactivé. Le but est de déclencher une réponse immunitaire dirigée contre le pathogène.
Avec les vaccins à ARN messager, l’idée est de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel notre organisme va apprendre à se défendre.
Si bien que cette nouvelle technique de l’ARN messager qui rencontre un tel succès avec les vaccins contre le Covid 19 (Pfizer et Moderna) devrait trouver sa place dans le traitement du cancer.
Ce qui voudrait dire que l’injection de ces brins d’ARN permettrait de faire produire n’importe quelle protéine particulière par nos propres cellules en leur fournissant le plan de fabrication génétique de ladite protéine. Contre le cancer, cela pourrait rapidement contribuer à mettre au point des thérapies plus facilement.
Déjà deux vaccins sont proposés dans le cadre de la prévention des cancers : le vaccin anti HPV contre le cancer du col de l’utérus et le vaccin contre l’hépatite B en prévention du cancer du foie. Habituellement, les vaccins servent à prévenir des maladies infectieuses, virales ou bactériennes. Certains cancers semblent liés à des infections virales si bien que le vaccin inciterait le système immunitaire à produire des anticorps pour combattre la maladie.
Près de Strasbourg, une start-up à Illkirch-Graffenstaden, a annoncé en janvier 2021 qu’un patient atteint d’un cancer ORL avait reçu une dose d’un vaccin thérapeutique personnalisé créé à partir de ses cellules tumorales (antigènes).
Chaque malade a son cancer si bien qu’un vaccin contre le cancer serait toujours adapté au patient, ce qui augmenterait les chances de guérison définitive.
Marie-Claude Bourgeois-Daigneault, chercheuse à l’Institut du cancer de Montréal, a travaillé sur la création de virus dits « oncolytiques » spécifiques à chaque tumeur. Le but est d’infecter et d’éliminer les cellules cancéreuses sans pour autant altérer les cellules saines. Ces virus seraient en mesure de stimuler le système immunitaire afin qu’il puisse reconnaître et tuer les cellules cancéreuses.
Ainsi les vaccins sont personnalisés, ils utilisent les antigènes spécifiques de la tumeur, marqueurs des mutations cancéreuses. Chaque cancer est unique par ses multiples mutations. Seulement quelques-unes, une fois ciblées, auront un effet thérapeutique et seront en mesure de l’éradiquer.
Mais la lutte contre le cancer passe toujours par la prévention. Plus de 40 % des cancers pourraient être évités, notamment en agissant contre la consommation d’alcool et de tabac ou la présence de cancérogènes dans l’environnement. L’Europe est la région du monde où l’on fume le plus et le niveau de consommation d’alcool est également élevé.
L’espoir est grand de voir se développer des vaccins pour la prévention mais aussi la guérison de certains cancers.
Olivera Finn, professeur émérite à l’université de Pittsburgh souligne que « l’objectif de ces vaccins prophylactiques est de renforcer la surveillance immunitaire naturelle du patient. Si votre médecin découvre que vous avez un risque élevé de cancer, l’idée serait de vous vacciner pour améliorer la capacité du système immunitaire à contenir les cellules anormales et éliminer les lésions prémalignes au lieu d’attendre de voir si le cancer se développe ».
Dans une revue publiée en décembre 2020 sur le développement des vaccins, des chercheurs de l’université Jiaotong de Chengdu, en Chine, réaffirment que la protéine MUC1 « a tout le potentiel pour être utilisé comme cible pour la mise au point d’un vaccin universel contre le cancer. »
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Jill Manon Bordellay, Professeur de Philosophie, Docteur en Philosophie et en Littératures comparées et en Psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, différentes revues d’Art, de psychologie et des revues «Alternatives végétariennes» et «Droit animal éthique et sciences». Elle est l'auteur de plusieurs livres dont « Souffrance animale & responsabilité humaine », Dualpha, préface de Christian d’Andlau-Hombourg.