5 juin 2022

Vive les profs tous de gauche ! Oui, oui…

Par Philippe Randa

La mésaventure de cette jeune stagiaire de Valeurs actuelles recalée lors d’un entretien d’embauche à l’Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris (AROP) en raison de ses supposées vilaines idées de droite dite extrême, me pousse cette semaine à une confession : j’avoue avoir obtenu mon baccalauréat grâce à mes idées politiques et aux professeurs tous de gauche. Étonnant ? Incroyable ? Miraculeux ? Chanceux ? Je vous laisse juge…

Nous sommes en 1978, j’ai passé les épreuves du baccalauréat et suis parvenu à brillamment me qualifier pour le « rattrapage ». Je dois donc repasser à l’oral l’épreuve de philosophie où j’ai obtenu à l’écrit 4/20, soit quand même le double de mes scores habituels. Sincèrement, je pensais la partie perdue, d’autant qu’il me fallait venir avec mon bulletin maculé des très élogieux commentaires qu’on devine de mes professeurs.

Arrive donc le jour fatidique… Je tombe sur la présentation d’un texte de Friedrich Nietzsche (il n’y a pas de hasard) et commence à commenter par-delà le Bien et le Mal, comme le disait fort justement Zarathoustra, n’est-ce pas, et que… mais je suis quasi-immédiatement stoppé dans mes surhumaines envolées explicatives par l’examinateur : il vient de lire les appréciations portées par mes professeurs sur mon cas.

— Dites-moi, jeune homme, je lis en philosophie ce commentaire vous concernant : « Pourrais réussir s’il se débarrassait d’idées pour le moins inacceptables » et en histoire (le même en terme similaire)… Pourriez-vous m’expliquer ?

— Euh…

— Mais si, dîtes-moi… Vous avez mis une chemise noire, vous êtes mussolinien ?

Je me retiens à temps de lui dire que j’ignore absolument qui est ce monsieur Mussolini et quelle idée aussi d’avoir mis une chemise noire ce jour-là, c’est vrai ! Quel c… !

Acculé, sentant déjà le boulet de la mise à mort, je me persuade que tous les professeurs (et donc les examinateurs) sont de gauche et je tente le tout pour le tout, tel un Stavisky, un Madoff ou un Cahuzac en herbe (qui, eux, n’auraient quand même peut-être pas osés mentir à ce point) :

— C’est que, voilà ! mes parents m’ont mis dans un collège de curés et je n’aime pas les curés… Ils me le rendent bien !

L’examinateur a hoché la tête et m’a dit : « Ah !… Bon… (quelques lourdes secondes passent)  Au revoir, Monsieur ! »

Et au final, bingo ! Ma note est passée de 4 à l’écrit à 11 à l’oral !

Cet examinateur était-il vraiment de gauche et haïssait-il les curés ? Avait-il crû ou non mon « lapsus vestimentaire » (Révélateur ? Mais non ! Mais non ! M’enfin !) ? Le plus cocasse était que mes curés-professeurs étaient, eux, plutôt de gauche (plus que moi en tout cas, ce qui n’est pas bien difficile !).

Et j’ai donc eu mon Bac… qui ne m’a jamais servi à rien dans la vie, sinon à faire le bonheur de ma maman… et ça tombe bien, j’écris ces lignes justement un dimanche de fêtes des mamans.

Et puis, Benito Mussolini, avant de faire Duce, n’avait-il pas été instituteur ? Alors ? Hein ?

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :