Les traîtres sur la sellette
« L’homme qui veut vivre sans soupçon, il se doit bien garder de faire trahison »
(Proverbe du XIVe siècle).
En cette année 2022, et depuis quelque temps désormais, jamais le Capitole (cœur du pouvoir religieux dans la République romaine) ne semble chaque jour si proche de la roche Tarpéienne (d’où l’on précipitait dans le vide les condamnés à mort) …
Si l’expression est un peu exagérée (prématurée ?) concernant la victoire d’Emmanuel Macron pour sa réélection présidentielle, suivie aussitôt après de la perte de sa majorité parlementaire aux élections législatives, elle semble assez juste pour les ex-Républicains Damien Abad et Caroline Cayeux… Le premier, ancien président du groupe Les Républicains (de 2019 à 2022), n’aura connu les ors d’un Ministère que le temps d’en être éjecté pour des accusations de viol datant de plusieurs années… et la seconde, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, fait désormais face à une cabale médiatique et politique pour des propos jugés homophobes, tenus voici presque dix ans sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qu’elle jugea alors comme une « réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature »…
Si Damien Abad nie avec virulence les accusations de viols portés contre lui, arguant, vu son handicap physique (il souffre d’une maladie congénitale rare : l’arthrogrypose) que « l’acte sexuel ne peut survenir qu’avec l’assistance et la bienveillance de (sa) partenaire », Caroline Cayeux elle, ne peut nier avoir tenu les propos qu’on lui reproche, mais elle déclare « qu’évidemment elle ne les utiliserait plus et les regrette », soit un reniement de ses convictions de l’époque qui a immédiatement fait réagir le chroniqueur Xavier Eman dans un tweet lapidaire :
Parce que chez ces gens-là, Monsieur
On n’pense pas, Monsieur
On n’pense pas
On rampe…
C’était, soulignons-le, avant que l’expression « ces gens-là » ait été utilisée par l’intéressée pour prouver sa bonne foi : parmi « ces gens-là », en effet, elle aurait « tellement d’amis ! » … Oyez, oyez, qu’on le sache chez les LGBTQIA… XYZ et plus encore si affinités !
L’avenir dira si la reptation de Dame Cayeux, comparable aux pénitences qu’imposait autrefois l’Église pour faire expier ceux qu’elle jugeait coupables d’avoir offensé Dieu, calmera la meute politique et médiatique, lancée après elle, notamment après la tribune parue le samedi 16 juillet sur le site du Journal du dimanche et signée par plus d’une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, dénonçant ses « propos homophobes »…
Pour l’heure, ceux qui doivent bien ricaner des déboires de cet « ex » et peut-être « future ex »-ministres de la Macronie, sont à l’évidence les anciens amis de Caroline Cayeux et de Damien Abad : ces Républicains qu’ils ont trahis sans vergogne… et dont les députés rescapés sont désormais si indispensables à l’Élysée et à Matignon pour espérer constituer une majorité…
Leurs déboires pourraient-ils n’être qu’un simple avertissement pour décourager d’éventuel (le) prétendant(e) à faire don de leur personne à la gamelle élyséenne ? Ou la tête des deux traîtres a-t-elle été réclamée en préambule à tout éventuel marchandage ?
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99