18 juillet 2022

D’où vient notre aversion pour les aliments bleus ?

Par Jill-Manon Bordellay

Avez-vous déjà vu un aliment qui soit bleu dans la nature ? La réponse la plus probable est « non », pourtant il existe des aliments bleus, moins de 1 %, qui sont le homard bleu, la truffe de Chine ou la vitelotte, le radis bleu, les myrtilles, les bananes bleues de Java, le maïs bleu, et les algues bleues (la spiruline).

Quelles sont les causes de cette absence ou de la rareté du bleu ? La principale responsable est la chlorophylle qui absorbe les radiations bleues.

La rareté peut être cependant appréciée des enfants. En effet, ils raffolent d’une glace bleue ou de bonbons bleus ! Pourtant, la plupart des adultes préfèrent manger des aliments rouges, jaunes et verts.

Toutefois, le bleu est une couleur très répandue dans le monde entier. Mais alors d’où vient notre aversion pour la nourriture bleue ?

La couleur bleue du ciel et de la mer a un effet calmant et relaxant. Le bleu est la couleur la plus répandue dans le monde malgré toutes les différences culturelles. C’est aussi la couleur la plus courante dans la mode lorsqu’on pense aux uniformes. Celui qui porte du bleu semble résolu, raisonnable et fiable. Mais comment cet effet se produit-il ?

La lumière est constituée d’ondes de longueurs différentes que nos yeux perçoivent comme les couleurs. Tous nos capteurs réagissent à la lumière et à la couleur et influencent certains processus du corps tels que le rythme cardiaque, le rythme respiratoire ou la pression artérielle. La couleur bleue a des effets apaisants sur le moral, elle inspire le calme et la sérénité.

Le rouge comme la couleur du sang ou du feu nous alerte immédiatement d’un danger. C’est une couleur ambivalente. À la fois synonyme d’amour, d’énergie et de détermination, elle porte en elle l’idée de mort et évoque le sang, la colère et le combat. Cependant, elle a un effet différent sur la nourriture. Nous pensons en le voyant à la maturité et à la douceur.

Avec le bleu, l’effet est inversé bien que la couleur ait en fait un effet agréable. Pourtant les aliments bleus ne nous apparaissent pas comme appétissants. Nous les associons aux dangers de la putréfaction ou à des substances amères et les quelques aliments qui existent tendent plutôt sur le violet comme les prunes ou les raisins par exemple. Il se trouve qu’une partie de cette aversion pour les aliments bleus serait d’origine génétique. Au fur et à mesure de notre existence notre aversion va se renforcer.

Les adultes réagissent à la couleur bleue des aliments souvent plus négativement que les enfants.

En effet, les enfants sont plus ouverts et plus intéressés en face de la glace schtroumpf ou encore des bonbons bleus acidulés. On pourrait supposer que ce qui détermine ce choix est le plaisir de la couleur. Ils la voient comme esthétiquement fascinante et ne l’associent pas au goût comme les adultes.

Question de goûts et de couleurs, sommes-nous repoussés par la nourriture bleue, parce que cette couleur est rare dans la nature, si ce n’est comme un signe de dégradation ? Tout est question de contexte, en effet si on colore artificiellement un chou-fleur en bleu, on ressent tout de suite des impressions étranges, il y a ici incongruence.

Des études ont montré que la couleur d’un aliment influence notre perception gustative. Charles Spence, psychologue à l’Université d’Oxford prouve que la couleur d’un plat ou d’une boisson peut déterminer si ce plat est appétissant ou pas, mais aussi influence la saveur et l’odeur ressenties.

Ces recherches ont montré que des modifications de la couleur d’un aliment inquiètent davantage que des modifications de la forme.

Alors le poème de Paul Eluard Bleue comme une orange deviendrait-il indigeste à lire ?

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