« Gouverner c’est ne rien prévoir »
… Ou le déni idéologique des évidences »
On dit que le progrès est le moteur du changement pour l’amélioration des mœurs et des hommes. Ainsi, on nous a appris des formules célèbres tirées des plus grands penseurs et qui semblaient destinées à une permanence évidente. Parmi elles, en matière politique, la fameuse maxime attribuée à Adolphe Thiers ou à Émile de Girardin, le grand patron de presse du 19e siècle : « Gouverner, c’est prévoir. Ne rien prévoir, ce n’est pas gouverner, c’est courir à sa perte. »
Voilà donc un principe que nos gouvernants se sont fait une règle d’oublier… sans pour autant avoir encore couru malheureusement à leur perte. C’est dire le niveau des idées et du personnel politique qui mènent la France et l’Europe finalement à leur perte inexorable. À ne considérer humblement que les dernières années, le phénomène s’accélère dangereusement :
En 2014, la Russie envahit la Crimée qui ratifie son rattachement à la Russie à 90 % par référendum : « On ne pouvait pas prévoir ! » s’écrient les démocraties européennes indignées, imprégnées de leur superbe alimentée par des USA qui se croient tout permis, y compris de mépriser la Russie et de la menacer par des missiles agités à ses frontières. Impensable que Poutine réagisse ! « Aux pieds, Poutine ! ».
En octobre 2018, le mouvement d’insurrection débonnaire des Gilets Jaunes surgit en France : « On ne pouvait pas prévoir ! » s’exclame E. Macron en les traitant de « plèbe haineuse ». Comment ? Depuis des mois et des années un appauvrissement et une révolte houleux se développaient à bas bruit, relayés par de nombreux responsables politiques d’opposition. Et puis les « Sans dents » de F. Hollande, suivi des petites phrases assassines répétées d’E. Macron, méprisantes et hautaines, avaient fini pas exaspérer un peuple spolié d’une réelle démocratie, désincarné et appauvri par des mesures toujours plus restrictives de ses libertés et de son niveau de vie.
En mars 2020, la Covid 19 surgit de nulle part semble-t-il : « On ne pouvait pas prévoir ! » balbutient, anesthésiés, les Emmanuel Macron, Agnès Buzyn, puis Olivier Véran, suivis, ainsi que toute l’U.E., de tous leurs affidés et électeurs. L’épidémie en Chine ? Une grippette. Fermer les frontières ? Impensable ! Pas de masques ? Inutile ! Pas de médicaments ? Pas grave ! Et puis on panique (« c’est la guerre ! » dit E. Macron) en en profitant au passage pour accoutumer les Français à des restrictions nouvelles et acceptées de libertés. La peur : voilà bien la nouvelle idée politique qui gouverne nos démocraties postmodernes, comme l’a parfaitement décrit Corey Robin dans son livre : « La peur : histoire d’une idée politique ».
Février 2022 : la Russie entre en Ukraine. « On ne pouvait pas prévoir ! », vocifèrent en chœur les dirigeants européens, après que V. Poutine a prévenu depuis longtemps de ses intentions, et de ses craintes sur les menaces toujours plus lourdes que faisaient peser sur la Russie les USA qui avaient enfin trouvé en V. Zelinski, à coups de dollars et de corruptions supplémentaires, un relais parfait et docile, menaçant d’insérer des missiles de l’OTAN au cœur du territoire russe ou d’adhérer à l’UE, ce qui impliquait quasiment la même chose indirectement. USA suivis bien sûr par leur chien fidèle européen, confiant dans la voix de son maître, et mené par son chef du moment tout excité.
Comment peut-on en arriver à de telles erreurs et légèretés impardonnables ?
La naïveté provoquée par l’intime conviction de détenir une vérité universelle et absolue, la certitude d’incarner le meilleur régime politique du monde, le sentiment d’être le « Bien » et de posséder une force irrésistible militaire (sous parapluie US) et idéologique (Les Droits de l’Homme sacrés… et sélectifs par ailleurs…), font que les démocraties européennes et les USA caracolent avec commisération, mépris et sûreté d’eux-mêmes (au choix) dans un monde du « Mal » qui ne peut se dresser contre leurs vérités n’en ayant d’ailleurs pas le droit aux yeux des Biden, Macron et autres dirigeants alliant, comme eux, la sénilité et l’insolence assumée d’un enfant gâté. Tous ces grands responsables, appuyés par des presses officielles à leur dévotion par conviction, sont incapables de ne plus rien prévoir car ils ne peuvent même plus imaginer que quiconque puisse les contredire voire les contester ; même d’être d’un autre avis ou avoir une analyse différente des choses. Mais ce sont ces certitudes bornées qui peuvent les amener à déclencher un cataclysme mondial dont ils diront, en cas inouï d’une riposte, « On ne pouvait pas prévoir ! ».
La suffisance est très mauvaise conseillère. Cette suffisance qui fait passer à côté d’évidences, par le déni qu’elle fait des réalités vécues par les peuples : les questions d’immigration, de violences (pourtant déjà annoncées il y a quarante ans par d’éminents spécialistes et analystes) en sont deux exemples parmi tant d’autres. Suffisance, idéologie, déni des réalités, naïveté géopolitique (les exemples pullulent en ce domaine), font que les gouvernants américains, d’Europe et plus spécialement de la France, sont incapables de ne plus rien prévoir et mènent la France et l’Europe à leur ruine.
« Qui sème le vent récolte la tempête. »
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