Une année de règne macronien : Stop ou encore ! ? !
Élu par une (forte) minorité d’électeurs français, Macron a très vite imposé son style : lui et sa ravissante épouse occupent le devant de la scène médiatique. Tels des stars du show-business ou de la jet-set, ils voyagent beaucoup et causent davantage encore devant une nuée de journalistes, jouant les paparazzis.
Au bout de treize mois de règne, on sait que Grand Président Macron aime énormément les immigrés (même les si utiles baladins homosexuels), qu’il hait les populistes (porteurs de germes infectieux, croit-il savoir) et qu’il n’aime pas les Bretons (rien que des mafiosi… d’un autre côté, si le distingué Président ne fréquente que des élus socialistes, on peut comprendre sa nausée).
On sait aussi qu’il réduit très courageusement les dépenses de l’État, même s’il a besoin d’une piscine privée – ce qui a forcément un coût, même dans un fort situé à deux pas de la Méditerranée. Assurément, l’on comprend bien que s’il se baignait dans cette mer, il risquerait de côtoyer des réfugiés immigrés, moins « propres sur eux » que ceux reçus en grande pompe à l’Élysée. Il faut tout faire pour éviter à Génial Président les contacts avec la réalité et la plèbe, contacts qui ne peuvent être que déplaisants, voire gênants pour son (très discret) ego.
Au moins, notre vedette – grande donneuse de leçons à l’étranger – a-t-elle relancé l’économie : la croissance fait des bonds de cabri, le chômage baisse à vitesse grand V, la dette se réduit, l’immigration légale est contenue et l’illégale annulée, nos universités sont redevenues des centres de formation de très haut niveau, où l’on forme la jeunesse plutôt que de la politiser ; quant aux transports en commun du secteur public, ils atteignent un degré de performance et de régularité inconnu jusqu’alors.
Évidemment, avec un tel bilan, Grand Président peut se permettre de menus écarts de langage. Seul un pygmée cérébral, seul un infâme populiste pourrait contester Génial Président, phare de l’économie politique, l’homme aux succès prodigieux et aux panthéonisations glorieuses.
En revanche, si l’incontinence verbale n’était pas corrélée à une efficacité toute particulière, elle serait pure jactance, soit une manifestation puérile intolérable de la part d’un chef d’État. Après-tout, un gamin grossier aux résultats minables mérite une bonne fessée… en version « démocratique » : une déculottée électorale.
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Philippe Randa,
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