22 septembre 2023

Les « coallahborateurs » de l’abaya tentent le tout pour le tout

Par Michel Festivi

L’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, édictée, plus exactement reprécisée par le ministre Yvan Attal dans le cadre de la loi de 2004, interdisant tout signe religieux ostensible fait polémique et les collaborateurs de l’islamo-gauchisme montent au créneau, on s’y attendait.

Le Conseil d’État, dans le cadre d’un référé-liberté, procédure tout à fait spécifique et particulière, a rejeté la demande formulée par « l’association des droits musulmans », qui motivait cette requête : « au nom du risque de discrimination et d’atteinte aux droits ». Déjà l’intitulé de cette association ne permettait aucun doute sur le caractère religieux de ce « vêtement » par nature ostensible.

Le Juge suprême du référé administratif, en édictant que cette mesure : « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée, à la liberté de culte, au droit à l’éducation, et au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ou au principe de non-discrimination » a mis un frein indéniable aux manifestations islamistes militant pour l’abaya à l’école.

Mais le plus intéressant dans cette décision est le fait d’avoir souligné que le port de ces vêtements, abayas ou kamis, s’inscrivait : « dans une logique d’affirmation religieuse ». C’était évident, mais cela va mieux en l’écrivant.

On a appris quasi simultanément que des enseignants et des personnels du lycée Maurice-Utrillo de Stains (93) se mettaient en grève, et, sous le couvert de revendications syndicales avaient rajouté subrepticement, « se désolidariser de la politique islamophobe (sic) du gouvernement. Nous refusons de stigmatiser les élèves qui portent une abaya ou une kamis (resic) ».

Et l’on découvre à cette occasion, que bon nombre de pions ou autres personnels n’avaient pas hésité, récemment ou par le passé, à tolérer voire à encourager le port de ces vêtements et ce bien souvent au mépris de leur hiérarchie.

Comme le souligne avec justesse Fatiha Boudjahlat le 7 septembre dans une tribune du Figaro s’agissant de ces intervenants scolaires : « Ce faisant, ils trahissent leur mission et pire, ils trahissent leurs élèves qu’ils enferment plus loin dans un ghetto communautaire. »

Si le gouvernement allait au bout de sa logique, il se devrait de prendre des sanctions exemplaires contre ces personnes qui corrompent les devoirs de leur charge. Il se devrait aussi, car beaucoup d’élèves qui se présentent en classe en abaya sont mineures, sanctionner les parents par le retrait ou la suspension des allocations familiales par exemple. Frapper au porte-monnaie a toujours été d’une efficacité redoutable.

Car comme le souligne cette chroniqueuse, infatigable combattante contre l’islamisme : « Les mêmes tartuffes, qui s’opposent à l’idée de l’uniforme manifestent pour normaliser l’uniforme islamique réservée aux filles », c’est plutôt bien vu.

Fatiha Boudjahlat, ne craint pas de relever que cela se passe dans une commune, Stains : « dont le conseil municipal, s’il est à l’image de la ville, en montre le caractère de ghetto ethnique et communautariste ». Le mal est donc particulièrement profond et ancré. Déjà en 2015, dans son roman Soumission, Michel Houellebecq avait décrit des situations similaires ou comparables. Que n’avait-il pas osé écrire !

De son expérience d’enseignante, qui plus est de 18 années, dans des « zones sensibles », Fatiha Boudjahlat évoque dans cette même tribune, que bien des personnels de la vie scolaire sont des suppôts de l’islamisme en fustigeant les filles pas assez couvertes, réprimandant ceux ou celles qui ne mangeraient pas hallal ou ne respecteraient pas le ramadan, etc. Monsieur Attal, s’il veut s’attaquer réellement à cette islamisation de l’école a bien du pain sur la planche, car les racines sont profondes et viennent de très loin, du laxisme généralisé de l’État depuis des décennies, mais cela, nous le dénonçons depuis des lustres.

Madame Boudjahlat cite de nombreux exemples de ces collaborateurs de l’abaya, comme ces surveillants, qui à Marseille l’an dernier, s’étaient introduits avec violence dans le bureau du Proviseur qui s’opposait au port du hidjab.

Tout comme en politique, avec le vote Nupes, EELV ou LFI, la CGT et le syndicat SUD sont en concurrence pour capter ces « enseignants », ces « surveillants », c’est ce que souligne aussi Fatiha Boudjahlat, car « ils trahissent la nature du syndicalisme pour des slogans communautaristes ».

Un proviseur de Clermont-Ferrand vient d’être menacé de mort par le père d’une élève qui s’était fait exclure de son lycée pour être venue en abaya et avoir refusé de l’enlever. Espérons que les sanctions seront à la hauteur de cet acte inqualifiable dans une France où un professeur a été décapité au couteau, alors que l’Éducation dite Nationale avait été en dessous de tout à l’époque comme l’ont révélé plusieurs enquêtes journalistiques courageuses (cf. David di Nota, J’ai exécuté un chien de l’enfer, au Cherche Midi ou le livre de Stéphane Simon, Les derniers jours de Samuel Paty, chez Plon).

Comme le soulignerait Florence Bergeault-Blaclker, les réseaux islamistes agissent en sous-main et tentent de manipuler les uns et les autres, soyons en sûr.

Selon un très récent sondage, 74 % des Français soutiennent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires et 63 % l’expérimentation de l’uniforme ou d’une tenue unique à l’école. Il est donc évident que des Français qui votent à gauche, approuvent aussi ces directives ministérielles.

Et Fatiha Boudjahlat de clouer au pilori : « les tenants de cette accusation d’islamophobie d’État et de sexisme veulent le feu. Les dernières émeutes n’ont pas étanché leur soif de destruction ni épuisé leurs fantasmes de grand soir contre la République ». À qui diantre, peut-elle bien faire allusion ?

Prochaine étape indispensable, un vrai référendum sur l’immigration, à condition que les bonnes questions soient posées. La « République », si prompte à mettre en avant ses prétendues valeurs, jamais définies de surcroît, s’enorgueillirait de donner la parole au peuple.

Michel Festivi sur TV Libertés (vidéo)

Michel Festivi était invité à participer à l’émission “Passé/Présent” de la chaine de réinformation TV Libertés pour évoquer le thème des guerres entre staliniens et antistaliniens pendant la guerre civile d’Espagne.

Jamais, nulle part ailleurs dans le monde, un conflit n’aura attiré la totalité des nuances de la gamme idéologique, en passant du fascisme à l’anarchisme. Pour cette raison seule, la guerre d’Espagne reste unique. Et ses nuances principalement dans le camp républicain vont rapidement se transformer en division et ses divisions se transformer en affrontements directs et sanglants. Entre le Parti communiste espagnol soutenu par l’URSS de Staline, les anarchistes de la CNT et le POUM léniniste antistalinien, la lutte est féroce et sanglante. Pour comprendre cette véritable guerre dans la guerre, Guillaume Fiquet reçoit Michel Festivi, auteur de « L’Espagne ensanglantée » (éditions Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.

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