Berlin 1917-1945 : de la « Juden Republik » à la capitulation du IIIe Reich
« Cette trilogie “Berlin – 1917-1945,
de la défaite honorable de l’Armée impériale
jusqu’au déchaînement de barbarie marxiste au printemps de 1945”,
est une tentative d’explication
d’une époque fondamentale de l’histoire européenne,
qui constitue la genèse de notre vie quotidienne,
celle du multiracisme, de l’économie globale, de la pensée unique
et de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle »
Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de la trilogie Berlin 1917-1945 : trois volumes parus aux éditions Déterna
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
L’histoire allemande des années 1914-1945, telle qu’on l’écrit de nos jours, ne reste-t-elle pas entachée de haine nationaliste ?
Indéniablement, surtout du côté des ex-vainqueurs de 1918 et de 1945 et d’une utilisation de l’indéniable Shoah pour obtenir des bénéfices secondaires politiques et surtout matériels.
Pour la Ire Guerre mondiale, les conteurs d’histoire restent accrochés aux dogmes primaires du militarisme prussien et de l’impérialisme allemand – comme si l’impérialisme, étayé par la force militaire, n’était pas général dans les puissances européennes ou aux USA depuis le milieu du XIXe siècle. Cette rage expansionniste touchait même de minuscules États comme la Serbie, directement impliquée dans le déclenchement de cette Grande Guerre où est né le XXe siècle, qui reste jusqu’à présent le siècle le plus meurtrier de l’histoire humaine.
En 1917, débute dans le IIe Reich en guerre une agitation marxiste…
En effet, et l’appellation de judéo-marxiste (devenue une formulation politiquement incorrecte depuis la révélation de la Shoah) est parfaitement appropriée pour l’époque 1917-1933 en Allemagne et 1917-1945 en Russie soviétique, puis en URSS. Cette agitation, faite de propagande antinationale, d’attentats terroristes et d’espionnage au profit de la Mecque du communisme, fut naturellement combattue par les patriotes, créant ou accentuant une judéophobie par rejet des hommes et des femmes « travaillant pour Moscou. »
Le socialiste libertaire Mikhaïl Bakounine, qui avait fréquenté Karl Marx et en avait été dégoûté, semble avoir été le premier, au début des années 1870, à dénoncer la duplicité de certaines familles juives où l’on « avait un pied dans la finance et le commerce de spéculation et un autre dans le socialisme revu par Marx ». L’argument sera repris de 1920 à 1933 par les patriotes allemands völkische, ceux qui confondaient stupidement les mots « nation » et « race », et de ce fait développaient un racisme analogue à celui prôné par le Deutéronome attribué à Moïse : racisme matrimonial, séparatisme, luttes expansionnistes et génocides – à l’échelle artisanale de l’Antiquité, bien sûr, où l’on exterminait par milliers et dizaines de milliers (cf. Exode, Livres de Josué, des Rois, de Samuel et l’histoire de Judith, moins légendaire que certains ne le prétendent), tandis qu’au XXe siècle, l’étalon de mesure des exterminations programmées fut le million d’êtres humains.
Bismarck et Guillaume II n’ont-ils pas protégé les Juifs ?
En effet, eux réservaient leur racisme – soit une réalité universelle sur Terre jusqu’aux années 1970 sq. – aux Africains et aux Asiatiques et ont effectivement protégé les Juifs, également favorisés par l’empereur austro-hongrois François-Joseph, leur laissant occuper une place prépondérante dans les media de l’époque (journaux, édition, messageries et publicité), dans la finance, le commerce de gros et de détail, ou encore l’accès au corps professoral universitaire – où l’essentiel se fait par cooptation et relations familiales, ethniques ou maçonniques –, également dans le milieu du jeu, du recel et de la prostitution… ce que signalent rarement les historiens conventionnels.
Les années 1919 à 1932 sont donc celles de la « Juden Republik » ?
Contrairement à ce qu’écrivent les bien-pensants, l’expression n’est pas d’origine völkisch, mais a été lancée en 1922 par un socialiste ambitieux, Carl-« Carlo » Mierendorff, ennemi des Völkische et plus tard des nazis, futur député du SPD (Parti Socialiste) à partir de 1930 et membre de la milice socialiste armée et très violente Reichsbanner ; elle fut reprise dans ses articles par la journaliste vipérine nord-américaine Dorothy Thompson, violemment antihitlérienne, qui alternait séjours saphiques à Berlin et retours aux USA. Ces années furent effectivement celles de l’étalage de la toute-puissance juive dans le « Reich intermédiaire », singulièrement à Berlin qui devient la grande métropole juive en terres germaniques, mais aussi la capitale mondiale du dérèglement sexuel, du « bousillage artistique » et de la corruption politico-administrative : la Sodome moderne qui attire les touristes sexuels aux goûts les plus pervers, la ville tant aimée des affairistes et des « artisses ».
Que se passe-t-il avec l’arrivée d’Adolf Hitler à la chancellerie ?
Fin février 1933, un acte terroriste qu’ils n’ont pas organisé, loin de là ! permet au couple Hitler (Chancelier)-von Hindenburg (Président du Reich, seul maître des forces armées et du jeu diplomatique) de mettre un point final à la chienlit marxiste et de débuter la déjudaïsation de la vie économique et financière, médiatique et pseudo-culturelle de Berlin. La capitale du nouveau Reich devient une authentique métropole culturelle, admirée par de nombreux observateurs étrangers et contre laquelle se déclenche, dès le 1er février 1933, la haine des leaders d’associations étrangères.
Et peu d’historiens informent leurs lecteurs de la réalité de septembre 1939 : presque tous les dirigeants d’associations juives aux USA, en Grande-Bretagne, en Palestine, à un moindre degré en France et dans des pays parfois très éloignés, s’associent à la guerre contre le Reich, transformant automatiquement en ennemis de l’Allemagne nazie les Juifs du Gross Deutsches Reich, puis des territoires occupés par la Wehrmacht, qui deviennent autant d’otages et d’ennemis, dont les biens sont réputés « de bonne prise », s’il faut en croire le Deutéronome, un « texte saint » où le rédacteur n’est pas tendre avec les ennemis du peuple élu.
L’histoire des faits réels de cette époque est donc celle du judéo-marxisme étendant son action ?
Oui… et nombre de contemporains l’ont comparée à celle d’une pieuvre, étendue à l’ensemble des peuples de la planète. Les années 1925-29 sont celles de la spéculation boursière la plus folle, ce qui engendre la Grande Dépression – avec sa rechute dramatique aux USA à partir du second semestre de 1937 ; et l’on explique les mécanismes plus complexes qu’on ne le croit de cette récession économique quasi-planétaire, d’intensité et de durée inédite (volume 2).
Les années 1933-39 sont, pour le Reich, celles du renouveau de fierté nationale, d’une formidable reprise économique, accompagnés d’un stupide racisme, qui deviendra meurtrier durant la plus destructrice, la plus sanglante, la plus inhumaine des guerres qui se succèdent sans interruption dans l’Enfer terrestre depuis l’émergence du genre Homo – ce n’est pas mieux chez les grands singes !
La narration historique, pour être utile, se doit de présenter l’ensemble des faits réels, en écartant les fables et légendes, mais sans gommer les faits contraires au credo du narrateur. Elle se doit également d’être étiologique : l’enchaînement des faits et des contre-mesures s’explique aisément si l’on veut bien se rappeler cette profonde vérité psychologique : « Il n’existe pas d’effet sans cause. »
C’est au lecteur – informé de façon contradictoire – qu’il appartient de juger. Jamais un arrêt, de justice ou de jugement intime, ne devrait être rendu sans avoir étudié toutes les composantes d’une époque, sans avoir entendu toutes les parties en cause, en se méfiant des données de la propagande de guerre. Seuls comptent les faits réels et leur déroulement logique.
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