9 octobre 2016

Remarques sur le socialisme multiracial en Amérique et ici

Par Nicolas Bonnal

 

USA : nous avons deux candidats dont l’un est une mère Thérésa belliqueuse qui promet la guerre au monde eurasien et la redistribution à l’intérieur ; l’autre est un prudent magnat qui promet un État bonapartiste, protectionniste et protecteur à souhait. Le tout avec 19 300 milliards de dettes, mais quelle importance quand on a la planche à billets ? Quand on a un dollar plus fort que l’or et les dieux de la terre ?

L’Amérique n’est plus un pays libéral, ni capitaliste, ni quoi que ce soit, avec cent millions d’adultes sans travail (et qui ne meurent pas de faim, c’est le moins qu’on puisse dire). La forte percée de Bernie Sanders, justement soulignée par Guy Millière, marque un tournant définitif dans l’histoire américaine.

Devenue multiraciale (grâce à Johnson, aux Kennedy, et aux élites humanitaires), l’Amérique de John Wayne est devenue socialiste. Michael Snyder souligne que 50 millions d’Américains de bouche (comme disait feu le polémiste Serge de Beketch) vivent des food stamps, que cent millions sont sans travail ou sans besoin de se trouver du travail ! Comme dit l’historien du franquisme Stanley Payne en Espagne, « le citoyen anesthésié demande quelque chose mais pas beaucoup ». Pat Buchanan rappelle qu’1 % des Américains paient 38 % des impôts, que la moitié n’en paie plus. Et Kevin McDonald, enfin, souligne que pour l’immigré postmoderne, l’Amérique est une vache à traire, a cow to milk. Car tout cela a bien sûr progressé avec une immigration tiers-mondiste déjà redoutée dans les années 1910 et 1920 (voyez Madison Grant, Edward Allsworth Ross, Lothrop Stoddard). Les affamés viennent, s’installent, attendent qu’on les nourrisse, qu’on les loge, qu’on les soigne. Sinon, ils sortent dans la rue et se mettent à réclamer. Le génial peintre Thomas Cole avait jadis décrit cela dans son ensemble The course of Empire.

Nous avons le même problème en France : on est venu, on a crié au racisme, on a voté socialiste, on a voté libéral (synonyme de socialiste), en guise de boulot manuel, on a creusé les déficits, et puis on a accusé le néolibéralisme, croque-mitaine aussi vague que le racisme ou le nationalisme.

Rassurez-vous, il n’y a plus de ces choses réactives qui pourraient vous sauver : il n’y a plus que du populisme ronchonneur, subventionné et sous contrôle.

Le socialisme n’a fait que prospérer dans ces temps où tout le monde ne veut vivre – comme dans la Rome (lisez Juvénal) ou la Grèce ancienne (lisez Démosthène) – que de subventions, entreprises et millionnaires y compris (la BCE et la FED ne cessent d’acheter des actifs boursiers avec leur planche). Cette ère du vide spirituel est une ère du bide économique, creuse déficits et dettes, remplace les populations plus sûrement qu’un appel d’air. Car on n’a pas attendu Angela Merkel et sa débilité humanitaire pour faire rentrer soixante-dix millions de pas bons à grand-chose dans « le petit cap de l’Asie. »

Aucun parti ne propose de faire machine arrière. Achetez un bateau à vos enfants.

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Philippe Randa,
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