C’est reparti…comme en 1956
Il y a des constantes en politique qui ne lassent pas de surprendre lorsque ces constantes ont apporté la preuve de leur inefficacité quand ce n’est pas par leur dangerosité pour le monde.
Ainsi des USA, toujours persuadés de leur combat moral contre le Mal depuis 1941, qui refusèrent à Nasser le subventionnement du barrage d’Assouan ; ce qui eut pour conséquence de jeter ledit Nasser dans les bras de l’URSS qui, elle, accepta bien sûr. Ainsi Nasser rejoignit le camp du « Mal » avec, pour finalité la crise d’octobre 1956 sur le Canal de Suez, qui déstabilisa gravement le monde et mit fin aux restes de suprématie putative de la France et du Royaume Uni.
Les USA ont cette logique permanente de tout faire pour se faire haïr de la moitié ou des trois-quarts du monde. Au nom du Bien universel toujours dont elle s’est proclamée la garante. Des centaines de milliers de morts, hommes, femmes et enfants sous les bombardements en Irak ? Pas grave…c’est pour le Bien du monde. L’intervention dans les Balkans dans les années 90 qui fit des milliers de morts ? Pas grave…toujours pour le Bien du monde. Mais que la Russie tue sous des bombardements quelques dizaines d’Ukrainiens, c’est un crime contre l’humanité perpétré par un « boucher » (dixit Biden, chef du camp du Bien), et relayé par tous les médias européens et notamment français dès qu’il y a un mort en Ukraine. Surtout un enfant, toujours très médiatique. Mille morts irakiens ou dans les Balkans ne valent pas un seul mort ukrainien. C’est beau tout de même les « droits de l’homme »…
Sanctions économiques, qui d’ailleurs pénalisent beaucoup plus l’Europe que la Russie – ça aussi c’est très réussi ], condamnations réitérées, accusations de notre Macron sur la responsabilité totale de la Russie, mère de tous les vices, désignation de la Russie comme l’ennemi du Bien, tout cela a eu pour superbe conséquence, encore une fois, de jeter un peu plus la Russie dans les bras de la Chine. Rapprochement déjà entamé il y a quelques années, notamment dans le cadre des gigantesques manœuvres sino-russes de « Vostok 2018 » ou des discussions préparatoires lors de l’inauguration des JO de Beijing en 2022 entre Poutine et Xi Jinping dont un échange Ukraine/Formose a dû être évoqué. D’ailleurs Taiwan est autant chinoise que l’Ukraine fait partie intégrante du monde russe, en étant même son origine historique. Tout cela depuis la réintégration indignée et outragée de la Crimée dans sa patrie russe en 2014. Il y a une logique dans la démarche de Poutine, régissant aux anathèmes de l’Europe et des USA, de manière somme toute légitime. La situation inverse serait acclamée par le camp du Bien.
Mais la Russie a toujours toutefois cherché à se rapprocher de l’Europe, avec la théorie emblématique de la « maison commune ». Rapprochement dont les USA ne veulent à aucun prix, alors que la logique civilisationnelle l’approuverait évidemment. Là encore les intérêts de l’Europe sont inverses de ceux des USA. C’est pourquoi nos dirigeants européens, à la remorque des USA, vont sans cesse à l’encontre des intérêts de leurs peuples à long terme, provoquant une alliance qui pourrait être terrifiante entre une Russie bafouée, méprisée, humiliée et une Chine qui ne rêve que de domination du monde avec toutes les perversités imaginables. Alliance de circonstances sans doute, Poutine n’étant pas dupe de la sincérité chinoise. Mais alliance tout de même qui rallume des feux de guerres qui ne concernent pas l’Europe, entraînée au son des bêlements soumis de nos dirigeants dans le camp des USA pour les rétablir dans leur rôle de leader incontesté du monde du Bien.
N’y a-t-il pas mieux à faire pour l’Europe ? N’est-il pas possible de mener une politique servant les intérêts des peuples européens, en maintenant une paix qui intègre une coopération sincère avec la Russie, véritable Etat-tampon gigantesque face à une Asie impérialiste ? Pourquoi l’Europe veut-elle rester dans le sillage américain qui ne fait que se servir d’elle pour assouvir ses desseins propres ? C’est tout une politique qui est à mettre en œuvre après avoir renvoyé chez eux -aux USA « wokistes »- les dirigeants et les élites européens, fossoyeurs de nos libertés et de notre identité.
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