Conflit israelo-palestinien : le suicide européen
Lénine, dans ses Thèses d’avril, avait parfaitement démontré qu’une révolution ne peut être que le fait d’une minorité idéologique décidée à toutes les extrémités. Une fois la révolution réussie, le Parti dirige le peuple car il en est la fraction avancée. Et cela a duré 70 ans en URSS.
Cette doctrine n’est pas autre chose que ce qui est mis en œuvre par les organisations terroristes, dont le Hamas, fraction avancée des peuples musulmans, et notamment pour le Hamas, des Palestiniens. C’est là que se situe toute l’ambiguïté de la situation, par ailleurs dénoncée globalement et autrement par Éric Zemmour. S’il faut, d’un côté, dissocier l’ensemble des Musulmans des organisations terroristes qui s’en réclament, il faut aussi comprendre que ces organisations sont la pointe avancée d’un Islam conquérant que l’Ouma ne peut que tolérer ou, pour de nombreuses raisons, laisser faire, voire même subir avec une certaine bienveillance coreligionnaire. C’est la thèse de Lénine. Les plus forts, les plus décidés, les plus extrémistes, entraînent ou font des alliés objectifs, malgré eux parfois, les plus tièdes ou les plus pacifiques a priori. Et on peut le comprendre : ils sont tous d’une même culture, d’une même religion, d’une même civilisation globale qui connut son heure de gloire dans le passé et demeure une force religieuse combattante dans tous les sens du terme pour le triomphe de ses croyances.
C’est ainsi que pour la première fois, l’actuel conflit istraélo-palestinien – qui n’est pas encore un conflit israélo-arabe comme les quatre derniers – est d’une autre nature. Derrière ce conflit, se profile un conflit beaucoup plus large qui va bien au-delà des destinées du seul État d’Israël. C’est la civilisation occidentale qui est visée ; ce conflit est un pas supplémentaire dans une lutte contre l’Europe, la civilisation occidentale qu’Israël est censé incarner. Mais ce n’est plus Israël en tant que tel qui est ciblé, c’est le prolongement d’une situation terroriste implantée en Europe depuis une vingtaine d’années, doublée des poussées incessantes des pro-abaya, et des incidents répétés dans tous les domaines de la vie courante que les Européens subissent. Ceci est possible aussi par la loi du nombre : les Musulmans représentent une minorité non négligeable en France notamment – peut-être autour de dix millions sur soixante-sept – et s’opposer aux poussées de leurs éléments avancés constitue une problématique insoluble en même temps qu’un risque de heurts internes inévitables à terme.
On a vu en juillet dernier comment les banlieues peuvent s’enflammer et les dégâts que cela peut causer, sans même la toile de fond d’un prétexte de conflit israélo-palestino-Hamas. Au moment de la guerre des Six Jours le journal Minute titrait : « Israël se bat aux Thermopyles de l’Occident ». Ce n’était pas évident à l’époque : ça l’est devenu par un imbroglio stratégique extrêmement pernicieux, mais efficace aujourd’hui comme on peut le constater. Mais il faut le répéter : la question n’est plus celle d’Israël, du sionisme ou de l’antisémitisme, problématiques déjà dépassées, même si elles sont toujours pratiques à mettre en avant. Nous sommes toujours en retard d’une guerre. La vraie question est celle de la guerre contre l’Europe – ou contre l’Occident car l’islamisme confond l’Europe et les USA dans une même haine et l’Europe fait malheureusement tout pour en conforter la thèse – qui est le véritable objectif des théoriciens de la pointe avancée de l’islamisme, avec ses alliés internes de la Cinquième colonne des LFistes, intellectuels, élites et people français ou européens.
Rajoutons à ce contexte l’acharnement de l’Union européenne, de la CEDH, de Madame Von der Leyen, des institutions européennes dans leur ensemble à défendre, au nom des droits de l’homme, les éléments potentiellement terroristes ou déjà terroristes, un immigrationisme échevelé, et on comprendra l’état de dénuement d’une Europe qui, tel un scorpion, ne cherche qu’à se suicider au milieu d’un feu qui menace. Rajoutons encore l’attitude des juridictions françaises, juridictions administratives et même le Conseil Constitutionnel qui s’est arrogé des pouvoirs qu’il n’a pas ; rajoutons toujours les relais politiques, LFI en tête, associatifs, audio-visuels dont dispose maintenant la pointe avancée de l’offensive islamiste, et on aura planté un décor qui ne peut que faire frémir l’identité et la civilisation européennes.
Mais il y a pire encore. En plein conflit entre Israël et le Hamas, avec ses horreurs insoutenables de la part du Hamas, en pleine vague d’attentats terroristes islamistes en France et en Belgique, les Polonais votaient massivement en donnant une majorité pro-européenne à 54 % à la Coalition Civique et ses alliés, en battant le parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir. C’est à désespérer de la démocratie et du sens de leur avenir des peuples européens ! Majorité pro-européenne, c’est-à-dire soutenant toutes les campagnes de l’UE sur les bienfaits de l’immigration et sa politique de la porte ouverte à toutes les conquêtes des plus extrémistes de l’islamisme. Pauvre Pologne.
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