30 mars 2024

Des constructions architecturales à tout-va

Par Jill-Manon Bordellay

Des constructions aux formes disparates riment parfois avec la laideur comme les barres HLM : ces immeubles de bureaux s’imposent de façon intempestive dans l’hexagone. Des grandes villes aux régions les plus prisées, ces monstres de béton gangrènent le territoire national.

La Riviera défigurée par l’émergence de logements sociaux qui ponctuent le territoire naturel avec leurs silhouettes de béton, de verre et d’acier. Architectes et urbanistes semblent avoir fait preuve d’imagination pour remporter la palme de la monstruosité architecturale. Mais à côté de l’aspect esthétique, il y a des risques humains potentiels avec ces constructions à bon marché.

Le 1er novembre 1755, un tremblement de terre détruisit la partie basse de Lisbonne, qui fit 20 000 victimes. Ce séisme, suivi d’un tsunami et d’un incendie, donna lieu au premier grand débat du siècle des Lumières sur les catastrophes naturelles et leurs conséquences sur les populations humaines. Débat dont les deux grands philosophes de l’époque – Voltaire et Jean-Jacques Rousseau – s’emparèrent.

Les arguments de Jean-Jacques Rousseau sont causaux et mettent en avant l’irresponsabilité des comportements humains ; il écrit à Voltaire : « Sans quitter votre sujet de Lisbonne, convenez, par exemple, que la nature n’avait point rassemblé là vingt mille maisons de six à sept étages, et que si les habitants de cette grande ville eussent été dispersés plus également, et plus légèrement logés, le dégât eût été beaucoup moindre, et peut-être nul. »

Il est vrai que la trop grande densité en certains points de la ville explique les grandes mortalités dans certains quartiers de Lisbonne, de même que l’architecture de Lisbonne construite verticalement, a été un élément majeur dans l’enfouissement de milliers d’habitants sous des tonnes de décombres.

Les hommes sont responsables en grande partie des accidents de la nature comme les incendies allumés qui détruisent les forêts, mais également par la densification des constructions sur des espaces naturels, agricoles et forestiers.

De nos jours, ce ne serait pas 20 000 victimes qui seraient enlisées s’il y avait une catastrophe naturelle dans une grande ville, mais des millions. Si on pense aux nombres de gratte-ciel qui se situent par exemple dans le quartier de la Défense en région parisienne  – notamment la tour First (notre illustration) avec ses 231 mètres qui est le plus haut gratte-ciel de France – on peut craindre qu’un incendie ou un quelconque désastre puisse malheureusement se produire tôt ou tard.

À côté des dangers potentiels, il y a tout simplement une urbanisation qui défigure les paysages naturels. Tous ces gratte-ciel de plus de 100 mètres de haut sortent de terre avec une rapidité incroyable, les immeubles qui n’en finissent plus sont présentés comme une solution pour lutter contre l’étalement urbain dans la mesure où le prix du foncier est de plus en plus cher.

Pourtant le béton défigure tout espace, ces géants impersonnels dont on ne voit jamais le sommet depuis les rues environnantes, écrasent les perspectives. Ils sont monstrueux et nous font regretter les demeures individuelles.

Il y a également les enseignes publicitaires qui enlaidissent les paysages naturels et urbains, symboles d’un urbanisme jetable dont les hangars s’étalent sur les terres agricoles, de la consommation de masse héritée des années 70, du « tout voiture » et des zones commerciales situées à l’entrée des villes.

Ces villes nouvelles sont en quelque sorte des réalisations utopiques qui transforment notre rapport à l’espace. Toutefois, leurs constructions géométriques se ressemblent toutes et il est difficile de se repérer dans des rues qui n’ont plus de caractère personnel. Ces villes émergent de plus en plus vite au profil de « villes-dortoirs » et font regretter amèrement les espaces naturels et ces maisons individuelles aux caractéristiques régionales si… typiques.

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