Prochaine étape : le triomphe de la Haute Finance sur le populisme
Les dés en sont jetés et Mignon-Macron triomphe sur toute la ligne. La première place du podium lui revient, accompagnée d’une foule de désistements. Tous les féaux lécheurs de bottes du grand capital se précipitent pour lui apporter aide et soutien : la droite affairiste comme la gauche caviar, en attendant le millionnaire en euros qui a joué au stalinien de banlieue.
Certes, on a connu de rares exemples de victoires populistes en dépit d’un soutien massif de la Finance internationale. Raoul Perón ou Getulio Vargas ont réussi à battre, en Argentine et au Brésil, le candidat soutenu par les négociants et les banquiers de New York et de Washington, mais c’était une autre époque, remontant à plus d’un demi-siècle.
Alors, dans un monde où la télévision n’existait pas ou presque, l’on écoutait les arguments des uns et des autres au lieu de beugler « au fascisme » dès qu’un populiste propose une autre voie que celle du consumérisme, sans âme et à crédit, ou la voie de la basse démagogie des marxistes, qui furent, il est bon de le rappeler, les pires criminels de l’histoire humaine.
Selon divers humoristes, sous Georges Pompidou, RF ne signifiait plus : République française, mais Rothschild Frères. Avec le tout Mignon, c’est l’ensemble du gratin de la finance globalo-mondialiste qui va se goinfrer. Son candidat aura, durant un lustre au moins, le pouvoir de redistribuer l’argent des contribuables et d’aider puissamment celles et ceux qui furent ses sponsors et ses grands électeurs à multiplier leurs bénéfices. Quel retour sur investissement !
Comme la seule logique de ces vampires est une consommation effrénée, l’on va importer encore plus de consommateurs exotiques. Si les impôts et taxes ne suffisent pas à induire l’hyperconsommation de tous, travailleurs authentiques et parasites non moins authentiques, il suffira de poursuivre la méthode des quarante dernières années : gouverner à coups de déficits budgétaires annuels.
Et Mignon-Macron, après un premier tour de piste de cinq années, sera assez jeune et dynamique pour en refaire un second, voire davantage, car avec ce jeunot, ce surdoué de la prestidigitation politique, il est évident que l’on en prend pour dix ans, sinon quinze !
À moins, à moins que la Nation ne fasse quelque chose que l’on n’attend plus d’elle, après toutes ces années de déchéance morale : qu’elle réfléchisse, en s’abstrayant de la propagande des médias officiels – singulièrement des chaînes télévisées qui, toutes, travaillent pour le Tout-Mignon.
Peut-il y avoir une majorité de Français osant penser par eux-mêmes, votant pour l’avenir de leurs enfants et petits-enfants ? Dans le très joli mot populisme, il y a la racine peuple et c’est une erreur, car c’est la racine Nation que l’on devrait utiliser. Nation suppose une origine ethnique commune. Après tout, la France est encore majoritairement peuplée d’individus de souche européenne, qui ne sont nullement obligés de courir après l’immigré exotique ou d’applaudir à la désertification industrielle de leur pays.
Après Mignon-Macron, dans deux ou trois lustres, le prochain président de la République islamique de Franchouia sera issu de la nouvelle Nation, majoritairement composée d’Africains et de Proches- et Moyens-Orientaux. Cette brillante perspective vaut peut-être la peine d’une minute de réflexion. L’intelligence d’un être humain n’est nullement corrélée à ses activités réflexes. Bien au contraire, elle repose sur des facultés un peu plus élaborées.
Plutôt que de braire : « Mort au fascisme » (pour les ignares, on rappelle qu’il est mort, au choix, en juillet 1943 ou en avril 1945), comme un vulgaire Mélenchon, un Hamon ou les dames patronnesses de l’écologie politico-marxiste, il serait souhaitable de faire un effort de prévision statistique.
Le problème est double. 14 à 15 millions d’extra-Européens avec un taux de fécondité égal à deux fois et demie celui des Français de souche européenne et une Dette d’État pharaonique, stricto sensu irremboursable.
Le traitement populiste serait de renvoyer le nouvel occupant dans ses foyers, de renégocier la Dette auprès des requins et de ne plus excéder en dépenses publiques les recettes fiscales.
Mais chacun sait qu’il est plus facile de jouer au chien de Pavlov, et de saliver ou de gueuler sur commande, que de faire un pénible effort d’autocritique et de se dévouer au Bien commun.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.