Foutaise, tartuferie, non-sens gaulliste…
Les primaires de la droite. Une foutaise, une tartuferie, un non-sens gaulliste. Voilà des politiques qui démontrent à la face de leurs militants qu’ils ne sont pas gaullistes tout en se référant au général De Gaulle. Pitoyables pantins condamnés à imiter la gauche jusque dans le ridicule.
Ayant toujours un train de retard, toujours à la ramasse des idées, cette droite à l’eau de rose a trouvé génial de faire comme la gauche. « Faisons des primaires », dit l’âne sarthois au fond de la cour ; « Bonne idée », répond l’oie de Bordeaux ; « Génial », surenchérit le Coq de Meaux…
Seul dans son coin, en retrait de la ferme, le renard de Neuilly rumine son coup. Tous se méfiant de l’autre. Tous se haïssant en commun. Même la poularde NKM s’est prise pour un aigle. C’est tout dire de l’état d’esprit de cette équipe qui s’est mise sur une ligne de départ où chacun sait que la course est pipée par des chausse-trappes, des livres incendiaires, de l’huile étalée dans les virages et des petites phrases allumettes. Tous se regardent, se jaugent, se sourient et tous ne pensent qu’à une chose, jouir du plaisir incommensurable de réaliser un plantage de couteau dans le dos ou d’une flèche en plein cœur, un croche-pied, un coup d’épaule en bord de falaise au mieux.
Les participants de cette course d’obstacle dont les programmes sont quasiment identiques, savent qu’ils doivent se différencier par la sémantique. Difficile lorsqu’il faut porter les couleurs nationales. Un « bleu blanc rouge » obligatoire. Éviter de parler de l’Europe, de l’immigration, des magouilles de la Commission européenne, des scandales de ces commissaires et de cet ancien Président compromis avec des banques et des hommes d’affaires de l’Arabie et du Qatar.
Difficile aussi lorsque votre parti vote d’une même voix au Parlement européen, les mêmes textes que les socialistes. Copains à Bruxelles, coquins en France.
Aucun de ces participants aux primaires de droite n’a mon satisfecit. Je les connais trop pour les avoir fréquentés, pour savoir que ce sont des intrigants, des menteurs et sûrement pas des poussins de la dernière couvée. D’ailleurs, je le rappelle à ces tordus, les primaires ne sont pas dans l’esprit de la Ve République.
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Philippe Randa,
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