Il y a un loup !
L’expression : « Il y a un loup ! » se dit lorsque l’on pense que quelqu’un cherche à dissimuler un problème ou une intention inavouable.
Pourtant, loin de dissimuler, la biotechnologie américaine Colossal Biosciences a annoncé avoir « ressuscité » le « loup terrible » « Aenocyon dirus » ou « canis dirus ».
Est-il vraiment possible que ce loup disparu il y a plus de 10 000 ans ait pu être recréé ?
Cette biotechnologie Colossal Biosciences a été fondée pour ressusciter le mammouth laineux, mais faute de l’avoir fait, elle a créé des souris avec une fourrure de mammouth laineux !
Toutefois, il s’agit de modifier la pilosité d’un éléphant d’Asie et de l’adapter au froid, mais il ne s’agit pas de ramener un mammouth laineux, il convient donc de modifier un éléphant d’Asie.
Ces mutations seraient probablement liées à la tolérance au froid, une qualité que les mammouths laineux devaient posséder pour survivre dans la steppe arctique préhistorique.
Ce projet de ressusciter un mammouth laineux afin de lutter contre le réchauffement climatique ne pourrait finalement pas voir le jour. Ce mammouth est en quelque sorte cette icône de la période glaciaire qui s’est éteint il y a environ 4 000 ans et que certains scientifiques peu raisonnables, sont prêts à faire revenir sur terre comme le décrivait Michael Crichton, auteur de Jurassic Park.
Mais en ce qui concerne la réapparition du loup préhistorique, où en est le projet ? A-t-il été réalisé ?
Les loups ont suffisamment hanté l’imagination de nombreuses générations pour ne pas les voir revenir sous forme impressionnante qui les montrerait avec un crâne particulièrement imposant et des dents super puissantes capables de broyer des os.
Est-ce que cette biotechnologie Colossal Biosciences ne joue-t-elle pas au marchand de fable avec les légendes ?
« Crier au loup ! » comme dans la fable d’Esope (VIIe – VIe siècle avant J-C), n’est-ce pas « exagérer l’alerte » ?
L’Entreprise américaine affirme pourtant avoir fait naître en fin d’année 2024 après deux années de recherche, des loups jumeaux Romulus et Rémus mesurant déjà près de 1,20 mètre et pesant plus de 35 kilogrammes ainsi que leur sœur Khaleesi (cadeau du ciel).
Est-ce le retour de la mythologie ou une réalité ?
Les scientifiques sont partis d’un échantillon du sang de loup gris, d’ossements de dent et d’oreille de loup préhistorique trouvés aux U.S.A datés de 13 000 et 72 000 ans et conservés par des musées. Ils ont effectué 20 modifications sur 14 gènes sur 19 000 gènes du loup gris. Des embryons ont été créés en laboratoire en utilisant une technique similaire à celle employée pour cloner la brebis Dolly en 1996. Puis un embryon a été inséminé dans le vagin d’une chienne porteuse qui a accouché par césarienne.
C’est une avancée scientifique sortie tout droit d’un roman de science-fiction ! Pourtant cette réalisation marque une étape majeure dans le domaine de la « dé-extinction » des espèces, mais soulève des questions éthiques et scientifiques.
Il est à noter que ces loups ne sont pas, en réalité de véritables » loups sinistres », bien qu’ils partagent certaines caractéristiques génétiques avec les loups du Pléistocène, il s’agit plutôt d’une reconstitution plutôt que d’une véritable résurrection de l’espèce disparue.
Ces loups de la Compagnie ne sont pas des loups préhistoriques (canis dirus), mais des loups gris génétiquement modifiés pour leur ressembler.
On est loin de la dé-extinction ou de la résurrection de l’espèce disparue !
Que des partisans de cette technologie y voient une opportunité de restaurer des espèces disparues afin de renforcer la biodiversité est possible. Mais une espèce disparue ne devrait-elle pas, après tout, être laissée dans le passé ?
Avec des projets ambitieux comme la réintroduction du mammouth laineux, le tigre de Tasmanie et du dodo, les frontières de la science semblent être leur seule limite. Ce laboratoire même voit encore plus loin, voulant mettre en place une véritable technologie de lutte contre l’extinction.
Mais d’autres recherches mettent l’accent sur le danger potentiel inhérent à de telles manipulations.
Est-on en mesure de tout maîtriser dans le domaine du génie génétique ? Ne risque-t-on pas qu’une grande partie du génome nous échappe ?
On devrait être particulièrement prudent lorsqu’on manipule les gênes. Il se pourrait y avoir des choses que nous ne comprenons pas.
Jouer à l’apprenti sorcier peut faire encourir des risques que nous ne maîtriserons peut-être jamais.
La force impressionnante du loup préhistorique ne nous fait-elle pas réfléchir à deux fois et acquiescer la morale de la fable de Monsieur de La Fontaine (1621-1695) : « La raison du plus fort est toujours la meilleure », à savoir si ce loup monstrueux anéantissait à lui seul, tous ceux qui l’ont créé ?
Les monstres de la Préhistoire peuvent-ils réellement coexister avec l’humanité contemporaine ?
Cette présentation serait l’occasion d’observer selon quelles modalités ce geste de compression permettrait la saisie du temps profond, l’inscription du présent dans le passé, de l’actuel dans le révolu et faciliterait ainsi l’identification et l’insertion de l’observateur dans une diégèse exotique.
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