La Grande-Bretagne veut durcir les mesures contre l’immigration illégale
Le projet de loi proposé par le ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni Priti Patel en vue de durcir la lutte contre l’immigration clandestine a été voté cette semaine en deuxième lecture à la Chambre des communes par 366 voix contre 265. Elle doit encore repasser par la Chambre des lords avant de revenir aux Communes en dernière lecture. Tout semble donc indiquer que cette loi sera bientôt adoptée et que les « migrants », toujours plus nombreux à traverser la Manche, seront désormais passibles de prison à leur arrivée au Royaume-Uni. Selon le projet de loi sur la nationalité et les frontières, ces peines pourront atteindre la perpétuité pour les passeurs et quatre ans d’emprisonnement pour leurs clients, et les personnes arrivant illégalement d’un pays considéré comme sûr, comme la France, par exemple, ne pourront plus demander l’asile et seront expulsées. Même lorsque les autorités britanniques estimeront qu’une telle personne mérite l’asile du fait des conditions régnant dans son pays d’origine, elle n’aura droit qu’à un statut de protection temporaire de 30 mois maximum qui, contrairement au statut de réfugié, n’ouvrira pas de droit de résidence permanente ni de regroupement familial.
L’objectif affiché par Priti Patel, fille d’immigrés indiens considérée comme représentante de l’aile droite du Parti conservateur (qui n’a plus grand-chose de conservateur en réalité), est de dissuader les candidats à l’émigration illégale vers le Royaume-Uni, et notamment ceux qui attendent de l’autre côté de la Manche une occasion pour tenter la traversée. Les Français ne pourront que s’en réjouir puisqu’ils reprochaient justement à Londres d’être la cause de la présence massive d’immigrants illégaux à Calais et dans les environs du fait d’une législation encore plus laxiste que la leur.
Avec 430 immigrants clandestins arrivés lundi (un record) sur ces petites embarcations qui traversent la Manche, puis 287 mardi et 240 mercredi, le nombre total d’arrivées par cette voie a dépassé les 8 700 depuis le début de l’année, ce qui est déjà 300 de plus que pour l’ensemble de l’année 2020. Londres vient d’accepter de payer 54 millions de livres sterling pour financer un doublement des patrouilles des forces de l’ordre sur les plages françaises et empêcher un certain nombre de départs. Des députés tories estiment cependant que c’est là de l’argent jeté par la fenêtre dans la mesure où l’on a vu des navires militaires français escorter des embarcations de « migrants » jusque dans les eaux britanniques plutôt que de les ramener à la case départ. Le député LR de Calais Pierre-Henri Dumont a d’ailleurs beaucoup fait parler de lui cette semaine dans les médias britanniques en assurant que les navires de la marine française n’intercepteraient pas les embarcations de « migrants » et ne les approcheraient que si ceux-ci demandaient de l’aide.
Pourtant, en permettant les départs, les autorités françaises accentuent encore l’effet d’appel d’air vers la France par rapport aux candidats à l’émigration vers le Royaume-Uni. Mais, puisque, en matière de « migrants », la France se comporte vis-à-vis de ce pays comme la Turquie vis-à-vis de la Grèce, c’est une raison de plus pour que Londres, comme Athènes, durcisse sa politique contre l’immigration illégale. L’ambition de Mme Patel est de favoriser l’immigration légale basée sur un système de points, afin d’attirer les gens dont le pays a en théorie besoin, tout en réduisant l’immigration légale de personnes non qualifiées et l’immigration illégale, qui sont sources de main-d’œuvre à bon marché.
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