27 juillet 2021

Le plaidoyer pour une décroissance démographique mondiale et économique

Par Jill-Manon Bordellay

En 1950 on comptait 2,5 milliards d’individus sur terre, 25 ans plus tard la population mondiale était de 4 milliards, aujourd’hui nous atteignons presque 8 milliards et les projections statistiques du rapport de l’organisation mondiale des Nations Unies prévoient en 2100 une population mondiale qui atteindrait presque 11 milliards.

Dès le XVIIIe siècle, Thomas Malthus (1766-1834), économiste britannique s’était intéressé au rapport qui existait entre les ressources disponibles et la fertilité des personnes. Il prédisait mathématiquement que sans freins, la population augmente de façon exponentielle ou géométrique (par exemple : 1,2,4,8,16,32…) alors que les ressources croissent de façon arithmétique (1,2,3,4,5,6…). Il en déduit le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins de limiter la croissance de la population, c’est-à-dire qu’il préconise une régulation volontaire des naissances…

Si on s’en tient à cet axiome : « Dans un monde fini, une croissance illimitée est impossible » ; alors comment envisager l’avenir sans une certaine appréhension ?

Si on prend l’exemple de l’Inde et de l’Afrique, on se rend compte que les prévisions de Malthus sont exactes et que la démographie explose alors que les ressources sont réduites.

Est-ce à dire que la diminution démographique serait en grande partie une aubaine et non une menace ? Alors pourquoi les États encouragent-ils par des aides les familles à être plus nombreuses ? Cela ne serait-il pas à contre-courant de l’évolution des sociétés ?

On sait en France qu’en 2018, le montant de la prime à la naissance était de 941,67 euros. Une autre prestation, l’allocation de base, est destinée à financer les dépenses liées à l’entretien et l’éducation d’un enfant. Cette allocation est versée mensuellement pendant les trois premières années de l’enfant ; son montant varie selon la situation familiale et les revenus. À partir du second enfant, d’autres aides viennent compléter les ressources des parents, ensuite à partir du troisième enfant, d’autres coups de pouce financiers sont prévus.

Mais dans un monde où le potentiel de l’automatisation est en rapide expansion, la diminution démographique serait en grande partie une aubaine et non une menace ! En effet, notre capacité croissante à automatiser le travail humain dans tous les secteurs va entraîner le chômage. L’automatisation empêche d’atteindre le plein-emploi dans les pays qui sont encore confrontés à une croissance rapide de leur population. Dans un monde où la technologie nous permet d’automatiser toujours plus d’emplois, le problème est d’avoir trop de bras, bien plus que de n’en pas avoir assez.

Pour l’économiste Adair Turner, avec l’automatisation des tâches, la marche de l’emploi ne pourra plus absorber les millions de personnes en âge de travailler. C’est pourquoi le boom démographique indien et africain est un sujet de préoccupation. Par exemple, le Niger qui a une population aujourd’hui de 24 millions verra celle-ci progresser de 22 millions en 2050 et passera à 165 millions en 2100.

Certains considèrent que le déclin démographique est un problème dans la mesure où il serait une menace pour la croissance économique. Ce qui entraînerait une réduction de la consommation mais nous ferait aller vers des sociétés simplifiées où l’on réduirait nos besoins en réintroduisant une certaine sobriété.

Certes lorsque les populations n’augmentent plus, le nombre d’actifs décroît relativement à celui des retraités, et la part des coûts des soins de santé dans le PIB augmente. Mais tout cela est compensé par une diminution des besoins d’infrastructures et des dépenses de logements induites par la croissance démographique. Sans compter qu’une population mondiale stabilisée puis déclinante faciliterait la diminution des émissions de gaz à effet de serre, ralentissant ainsi le changement climatique Ceci permettrait d’alléger la pression qu’une population qui augmente exerce inévitablement sur la biodiversité et les écosystèmes fragiles.

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