Ces animaux qui ont servi ou desservi les armées
L’histoire a utilisé de nombreux animaux pour aider les troupes à combattre les forces ennemies. On se souvient d’Hannibal et de ses éléphants, mais également de la cavalerie, des chiens dont l’odorat a permis de repérer l’ennemi, des pigeons militaires qui apportèrent des messages.
Les animaux ont plus souvent que l’inverse aidé les soldats et ont contribué à la victoire de leur camp. Malgré tout, on sait que les éléphants ont pu écraser les soldats qui les conduisaient, mais aussi que la croyance en des pouvoirs divins de certains animaux ont conduit à une guerre perdue d’avance pour les croyants, puisque ces animaux ont été une arme stratégique pour l’emporter de la part du camp ennemi.
Deux exemples vont illustrer ce double versant, ce visage de Janus.
En 525 avant J-C, le roi de Perse Cambyse, sachant que les chats sont sacrés en Égypte, décide de les utiliser contre son adversaire. La loi égyptienne interdit de tuer les chats sous peine de mort pour le criminel.
Lors de l’assaut, les Perses auraient utilisé les chats comme boucliers, si bien que les Égyptiens ont préféré s’incliner plutôt que de risquer la mort accidentelle d’animaux sacrés.
Cet épisode est rapporté par un général macédonien Polyen (IIe siècle après J-C) dans son ouvrage Stratagèmes, livre VII.
L’Égypte était alors gouvernée par le Pharaon Psammetique III au début de son court règne ; il sut résister à Cambyse en fermant les entrées de l’Égypte et en lui opposant des catapultes au moyen desquelles, ses troupes lancèrent des pierres et du feu. Mais Cambyse prit tous les animaux que les Égyptiens adoraient, comme les chiens, les chats, les brebis et les ibis et les plaça au-devant de ses troupes. Les Égyptiens cessèrent alors de tirer de peur de blesser l’un de ces animaux sacrés ; Cambyse prit alors Péluse et pénétra en Égypte sans rencontrer de résistance. L’Égypte alors devint une satrapie.
Contrairement à cet épisode de l’Histoire où les animaux ont fait perdre la guerre aux Égyptiens, l’exploit des oies blanches du Capitole est resté célèbre.
À l’époque de l’Empire romain, assiégés lors du sac de Rome par les Gaulois dès 390 avant J-C, les soldats romains se barricadèrent dans le Capitole, laissant femmes et enfants dans la ville à la merci des ennemis.
Pendant la nuit, ces derniers essayèrent d’escalader les murs de la citadelle, mais les oies sacrées de Junon, présentes sur le perron, se mirent à hurler et avertirent ainsi les soldats romains endormis. Selon Tite-Live ; les chiens n’ont pas été réveillés : « Ils gardaient un si profond silence, qu’ils trompèrent non seulement les sentinelles, mais même les chiens, animaux qu’éveille le moindre bruit nocturne. »
Par commémorer cet événement, les Romains organisaient une procession annuelle où une oie était transportée sur une litière somptueuse. Des chiens étaient crucifiés vivants le long du trajet entre le temple de la jeunesse et celui de Summanus. Ils payaient pour leur négligence de n’avoir pas aboyé quand le Capitole fut menacé.
Les hommes, selon leur croyance peuvent considérer les animaux comme des surconsciences, ce sont les animaux divinisés comme les chiens, les chats, les brebis et les ibis de l’Égypte ancienne ou encore les oies qui deviennent du fait de leur exploit « sacrées » et honorées triomphalement ou alors les animaux qui ont déshonoré comme les chiens pour les Romains et qui sont crucifiés vivants et sont considérés comme des sous-consciences.
L’ambivalence des hommes est un fait manifeste, ils projettent sur les animaux leurs croyances, leurs peurs, leurs attentes. Si le chien est sacré en Égypte ancienne, il peut être sacrifié à Rome ou encore de nos jours tués de façon cruelle comme lors du festival de Yulin en Chine.
illustration
Henri-Paul Motte, Les oies du Capitole.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99