26 février 2020

« Musulmans de France» ou « Français Musulmans » ?

Par Philippe Joutier

En 1983 c’est sous cette appellation  de « Musulmans de France » qu’est fondée une association proche des frères musulmans. Appellation qui fait florès puisque  aujourd’hui elle est employée bien davantage que « Français Musulmans », ce qui ne favorise assurément pas la lutte contre le séparatisme islamique, que l’on a osé enfin nommer ! La question n’est pas anodine. Comme je le développais dans mon dernier livre (1), l’Islam  et sa culture ont deux caractéristiques : la première est son idéologie  inégalitaire.

Le christianisme, dans son essence est construit sur la reconnaissance de l’Autre,  indépendamment de son sexe, de sa race, de sa richesse et même de sa religion. C’est le fondement même de la laïcité, qui juge sur ce que l’on fait, pas sur ce que l’on est.

Au contraire, l’Islam considère que la société est fondamentalement inégalitaire et que soutenir le contraire est un leurre. La valeur essentielle en Islam n’est pas la compassion, mais l’honneur qui est le critère de sa supériorité morale. Sa vertu principale est le courage.

En contrepartie,  l’égalité est récusée et le djihad comme outil du prosélytisme est donc légitime et même un devoir. Lorsque les musulmans nous retournent l’argument en nous opposant les croisades, il est irrecevable : après la destruction de la basilique du Saint Sépulcre, par al-Hakim bi-Amr Allah  qui fait crever les yeux du patriarche de Jérusalem et le déporte au Caire où il meurt, c’est la prise de Jérusalem en 1078 par les Turcs Seldjoukides qui va atteindre le point de rupture, car dans la foulée, ils interdisent les pèlerinages.

La guerre est inévitable et le 27 novembre 1095, Urbain II prêche la première croisade. Ce n’est pas une volonté de prosélytisme qui en est à l’origine.

La seconde caractéristique de tous les Islam, Chiite ou Sunnite est de régler par la loi musulmane, la charia, tous les actes de la Vie : L’Islam ne se cantonne pas au seul message spirituel mais toute l’organisation sociale en est partie intégrante et il revendique de la régenter dans le moindre détail. Imaginer pouvoir séparer les deux est tout simplement inconcevable.

Il englobe toutes les activités humaines : la culture, les salutations, l’hygiène personnelle, l’alimentation, la forme et la hiérarchie des relations notamment avec les femmes. Il est vrai que cette prétention de la religion à vouloir assujettir la vie profane a été une exigence dans toutes les sociétés, mais en occident la séparation s’est accomplie, plus ou moins laborieusement,  considérant que c’est même le critère indubitable pour une vie sociale apaisée.

On comprend alors que la laïcité dans sa vision égalitariste et séparant le profane du spirituel soit évidemment l’idéologie à abattre. Mais nul besoin du terrorisme, bien trop contre-productif. La laïcité y suffit : astucieusement retournée contre nous, la revendication égalitaire lorsque nous défendons le multiculturalisme, est évidemment une sottise que nous payons maintenant.

S’il est vrai que les Français musulmans et non, de grâce !  les « musulmans de France ! » ne sont pas majoritairement des terroristes, pouvoir disposer  dans cette future Grande Mosquée de Mulhouse, d’un concept complet de vie, piscine, (avec bien sûr séparation des sexes !) salons de coiffures, commerces, bref, toutes choses leur permettant de conforter le séparatisme et de garantir le « rester  à part » plutôt que le « Vivre ensemble », n’aidera sans doute pas ceux qui la fréquenteront à leur faire accepter une identité nationale dans un destin partagé.

Note

(1) Les corruptions religieuses, éditions Dualpha. Voir l’entretien avec Philippe Joutier (cliquez ici).

Les corruptions religieuses. Guerres saintes, antiféminisme et terrorisme (Éd; Dualpha)

Les corruptions religieuses. Guerres saintes, antiféminisme et terrorisme (Éd; Dualpha)

Les corruptions religieuses (Guerres saintes, antiféminisme et terrorisme) (230 pages, 25 euros), Philippe Joutier, Éditions Dualpha, Préface de Florianne Jeannin, collection « Patrimoine Des Religions », dirigée par Philippe Randa. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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